
Le gaz et le pétrole représentent une part importante des investissements étrangers en Egypte. Photo ENI

Le gaz et le pétrole représentent une part importante des investissements étrangers en Egypte. Photo ENI
Ne manquez pas !
-
Les effets de la politique budgétaire sur la pauvreté et les inégalités au Maroc
-
La gestion des ressources en eau souterraine : six situations du bassin méditerranéen analysées sous l'angle de l’économie néo-institutionnelle et de la théorie des contrats
-
Understanding Morocco’s Climate Futures – Using National climate change data sets to support planning and investment
-
Rapport Technique : Vers une Méditerranée plus propre : une décennie de progrès
MAROC / ÉGYPTE. Le Maroc affiche pour 2019 un recul des investissements directs étrangers (IDE) de 47%, contre une croissance de 5% en Égypte. Les performances de ces pays qui attirent le plus d'IDE en Afrique du Nord impactent directement la région qui enregistre en 2019 une baisse de 11% à 14 mrds$ (12,72 mrds€).
Selon l'office des changes et la CNUCED, le Maroc a bénéficié en 2019 de deux fois plus d'IDE (1,89 mrd$ soit un recul de 1,66 mrd$ par rapport à 2018) qu'il n'a investi lui même à l'étranger (965 M$ soit + 311 M$). Mais l'écart s'est considérablement réduit. Le solde pour 2019 est de 913 M$ contre 2,89 mrds$ en 2018. Cette dégradation s'explique en partie par une année 2018 particulièrement faste (+38% d'IDE), avec la vente de Saham Finances au groupe Sud Africain Sanlam pour 1 mrd$.
A l'autre bout de la Méditerranée, la situation des droits de l'homme en Égypte ne perturbe pas les investisseurs qui misent sur le pays des pharaons. L’Égypte draine à elle seule plus de la moitié des IDE d'Afrique du Nord. Selon la ministre égyptienne du Plan, Hala el Saeed, le pays a bénéficié de 8,5 mrds$ d'IDE en 2019. Les étrangers ont essentiellement investit dans le gaz, le pétrole, les télécommunications, l'immobilier et le tourisme.
Selon l'office des changes et la CNUCED, le Maroc a bénéficié en 2019 de deux fois plus d'IDE (1,89 mrd$ soit un recul de 1,66 mrd$ par rapport à 2018) qu'il n'a investi lui même à l'étranger (965 M$ soit + 311 M$). Mais l'écart s'est considérablement réduit. Le solde pour 2019 est de 913 M$ contre 2,89 mrds$ en 2018. Cette dégradation s'explique en partie par une année 2018 particulièrement faste (+38% d'IDE), avec la vente de Saham Finances au groupe Sud Africain Sanlam pour 1 mrd$.
A l'autre bout de la Méditerranée, la situation des droits de l'homme en Égypte ne perturbe pas les investisseurs qui misent sur le pays des pharaons. L’Égypte draine à elle seule plus de la moitié des IDE d'Afrique du Nord. Selon la ministre égyptienne du Plan, Hala el Saeed, le pays a bénéficié de 8,5 mrds$ d'IDE en 2019. Les étrangers ont essentiellement investit dans le gaz, le pétrole, les télécommunications, l'immobilier et le tourisme.