Voir aussi
-
Les responsabilités en question après la tentative d'entrées massives de migrants à Melilla
-
L'OTAN commande vingt Eurofighter pour l'Armée de l'air espagnole
-
Nouveau coup de pouce sur la TVA en Espagne
-
Le Président algérien limoge son ministre des finances
-
Alger fustige l'intervention de l'UE dans son conflit bilatéral avec l'Espagne
ESPAGNE. ICBC, la plus grande banque commerciale chinoise, est dans le collimateur de la justice espagnole. Des perquisitions ont été menées ce 17 février 2016 dans la succursale madrilène de la banque, également implantée à Barcelone. L'intervention de la centaine d'agents de police de la Garde Civile espagnole et d'Europol vise à vérifier les soupçons de fraude et de complicité d'évasion fiscale qui pèsent sur l’établissement bancaire.
ICBC est accusée d’avoir blanchi au moins 40 M€ en Espagne, selon le premier communiqué de la police espagnole. Mais le dossier risque de s'avérer beaucoup plus épais, comme le laisse à penser la mise en examen de cinq dirigeants de la banque chinoise en Espagne, dont le directeur de l'agence de Madrid.
Présente en Espagne depuis 2011, ICBC aurait volontairement contribué au transfert opaque de fonds d'origine douteuse vers la Chine. L'enquête est en lien avec le dossier « Snake », concernant le démantèlement d'un réseau chinois mafieux en Espagne, soupçonné d'avoir blanchi plus 250 M€.
La Banque d’Espagne s’est aussitôt démarquée de cette affaire, puisque les deux agences espagnoles de ICBC ne sont que des succursales, qui dépendent donc du contrôle juridique du Luxembourg, siège de la filiale du groupe bancaire chinois en Europe.
ICBC est accusée d’avoir blanchi au moins 40 M€ en Espagne, selon le premier communiqué de la police espagnole. Mais le dossier risque de s'avérer beaucoup plus épais, comme le laisse à penser la mise en examen de cinq dirigeants de la banque chinoise en Espagne, dont le directeur de l'agence de Madrid.
Présente en Espagne depuis 2011, ICBC aurait volontairement contribué au transfert opaque de fonds d'origine douteuse vers la Chine. L'enquête est en lien avec le dossier « Snake », concernant le démantèlement d'un réseau chinois mafieux en Espagne, soupçonné d'avoir blanchi plus 250 M€.
La Banque d’Espagne s’est aussitôt démarquée de cette affaire, puisque les deux agences espagnoles de ICBC ne sont que des succursales, qui dépendent donc du contrôle juridique du Luxembourg, siège de la filiale du groupe bancaire chinois en Europe.