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Lucas Papademos est déjà sur la sellette (photo gouvernement grec)
GRECE. Conséquence inattendue qui finalement ne surprend personne, le refus de l’Eurogroupe de débloquer le prêt de 350 mrds€, censés éviter la faillite au pays, au moins à court terme, débouche sur une crise politique.
Le ministre du Transport et trois autres secrétaires d'État du parti d’extrême droite qui soutenaient le gouvernement ont présenté leur démission au premier ministre grec après que le dirigeant du parti, Georges Karatzaferis a annoncé qu’il voterait contre les mesures d’austérité dimanche 12 février 2012 au parlement.
«Je ne peux pas voter" ce plan d'austérité qui "humilie le pays (...), il n'est pas sur la bonne voie", a déclaré Georges Karatzaferis lors d'une conférence de presse, vendredi 10 février 2012.
"On nous a humiliés, je ne tolère pas", a-t-il martelé.
La balle est dans le camp du premier ministre Lucas Papademos, s’il accepte leur démission il risque de faire tomber le gouvernement s’il refuse ce qui est plus probable, la coalition va tenir cahin-caha encore quelques semaines le temps d’aller vers des élections législatives.
À moins que des ministres suppléants des deux autres partis qui soutiennent la coalition prennent la relève, plusieurs autres députés socialistes et conservateurs ont annoncé qu’ils voteront contre le ministre socialiste, «j’ai voté pour la rigueur dans le passé, car je croyais qu’elle pouvait sauver le pays je n’y crois plus, je vote contre".
D’autres députés ont annoncé qu’ils allaient voter l’ensemble du texte sauf les baisses concernant le Smic.
Signe de ce sentiment d’humiliation, les menaces des membres d’un syndicat de la police qui indiqué vouloir lancer un mandat d’arrêt contre les représentants du FMI en Grèce, avec comme accusations chantage et extorsion de fonds, un geste plus symbolique qu’autre chose et qui n’a aucune assise légale.
Lire aussi : Accord sur fond d‘incertitude en Grèce
Le ministre du Transport et trois autres secrétaires d'État du parti d’extrême droite qui soutenaient le gouvernement ont présenté leur démission au premier ministre grec après que le dirigeant du parti, Georges Karatzaferis a annoncé qu’il voterait contre les mesures d’austérité dimanche 12 février 2012 au parlement.
«Je ne peux pas voter" ce plan d'austérité qui "humilie le pays (...), il n'est pas sur la bonne voie", a déclaré Georges Karatzaferis lors d'une conférence de presse, vendredi 10 février 2012.
"On nous a humiliés, je ne tolère pas", a-t-il martelé.
La balle est dans le camp du premier ministre Lucas Papademos, s’il accepte leur démission il risque de faire tomber le gouvernement s’il refuse ce qui est plus probable, la coalition va tenir cahin-caha encore quelques semaines le temps d’aller vers des élections législatives.
À moins que des ministres suppléants des deux autres partis qui soutiennent la coalition prennent la relève, plusieurs autres députés socialistes et conservateurs ont annoncé qu’ils voteront contre le ministre socialiste, «j’ai voté pour la rigueur dans le passé, car je croyais qu’elle pouvait sauver le pays je n’y crois plus, je vote contre".
D’autres députés ont annoncé qu’ils allaient voter l’ensemble du texte sauf les baisses concernant le Smic.
Signe de ce sentiment d’humiliation, les menaces des membres d’un syndicat de la police qui indiqué vouloir lancer un mandat d’arrêt contre les représentants du FMI en Grèce, avec comme accusations chantage et extorsion de fonds, un geste plus symbolique qu’autre chose et qui n’a aucune assise légale.
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