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LIBYE. Aucune revendication n'a été enregistré pour la violente attaque, lundi 10 septembre 2018 pendant plus de trois heures, de la Compagnie nationale de pétrole libyenne (NOC). Six hommes armés et cagoulés sont entrés dans le siège situé à Tripoli et, après plusieurs explosions entendues, ont tué deux membres du personnel de la NOC et blessé dix autres. Les kamikazes ont été retrouvés en lambeaux. Ils se seraient fait exploser aux deuxième et troisième étages.
"Nous pleurons solennellement la mort de martyrs des terroristes et souhaitons un profond rétablissement aux blessés. Le coût humain d'une telle attaque est beaucoup plus important que les dommages considérables subis par notre bâtiment", souligne, dans un communiqué, Mustafa Sanalla. Le président de la NOC se trouvait dans les locaux au moment de l'assaut. Selon lui, "la NOC ne changera pas de mission à cause de telles actions. Nous resterons forts et résolus." Mustafa Sanalla précise que l'attaque n'a eu '"aucun impact sur la production et les opérations."
Le gouvernement d'union nationale (GNA) qualifie de "terroriste" cette action se déroulant alors que la ville se trouve en plein combat entre milices rivales. Le chef de la sécurité de Tripoli, Salah al-Semoui, l'attribue à Daech. Le pétrole représente 95% des revenus du pays.
"Nous pleurons solennellement la mort de martyrs des terroristes et souhaitons un profond rétablissement aux blessés. Le coût humain d'une telle attaque est beaucoup plus important que les dommages considérables subis par notre bâtiment", souligne, dans un communiqué, Mustafa Sanalla. Le président de la NOC se trouvait dans les locaux au moment de l'assaut. Selon lui, "la NOC ne changera pas de mission à cause de telles actions. Nous resterons forts et résolus." Mustafa Sanalla précise que l'attaque n'a eu '"aucun impact sur la production et les opérations."
Le gouvernement d'union nationale (GNA) qualifie de "terroriste" cette action se déroulant alors que la ville se trouve en plein combat entre milices rivales. Le chef de la sécurité de Tripoli, Salah al-Semoui, l'attribue à Daech. Le pétrole représente 95% des revenus du pays.