Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
FRANCE. L’Arafer, régulateur des activités ferroviaires et routières en France, conteste le financement par les péages de vingt-trois des cinquante-sept opérations du dernier plan de relance autoroutier conclu début 2017 entre l'Etat français et les sociétés d'autoroutes (APRR, Area, ASF, Escota, Cofitoute ou encore Sanef et SAPN). Le plan porte sur la construction de nouveaux échangeurs pour améliorer les dessertes locales, d'aires de covoiturage et d'aménagements de protection environnementale.
L'Arafer estime « qu'il n'apparaît pas justifié de faire supporter par l'usager de l'autoroute le financement de 23 opérations (...) soit parce que les projets correspondent à des obligations déjà prévues dans les contrats, soit parce qu'il n'est pas établi qu'ils sont strictement nécessaires ou utiles à l'exploitation de l'autoroute, indépendamment d'autres motifs d'utilité ».
Le plan de relance autoroutier prévoyait initialement un financement à plus de 50% par les collectivités concernées et le solde par des hausses de péages de 0,1% à 0,4% par an entre 2019 et 2021. Or, un tiers des opérations seraient financées en réalité uniquement par les automobilistes, la part globale apportée par les collectivités étant ramenée à 220 M€.
Dans son avis consultatif, le régulateur recommande une révision des projets avant toute éventuelle signature.
Le prix des péages doit déjà augmenter de 0,76% en moyenne sur les autoroutes françaises en 2017 et de 0,3% en 2018.
L'Arafer estime « qu'il n'apparaît pas justifié de faire supporter par l'usager de l'autoroute le financement de 23 opérations (...) soit parce que les projets correspondent à des obligations déjà prévues dans les contrats, soit parce qu'il n'est pas établi qu'ils sont strictement nécessaires ou utiles à l'exploitation de l'autoroute, indépendamment d'autres motifs d'utilité ».
Le plan de relance autoroutier prévoyait initialement un financement à plus de 50% par les collectivités concernées et le solde par des hausses de péages de 0,1% à 0,4% par an entre 2019 et 2021. Or, un tiers des opérations seraient financées en réalité uniquement par les automobilistes, la part globale apportée par les collectivités étant ramenée à 220 M€.
Dans son avis consultatif, le régulateur recommande une révision des projets avant toute éventuelle signature.
Le prix des péages doit déjà augmenter de 0,76% en moyenne sur les autoroutes françaises en 2017 et de 0,3% en 2018.