
Après quinze ans de conflits, Hamas et Fatah prennent une position commune (photo : DR)
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PALESTINE. Confrontés à la normalisation croissante des relations entre Israël et plusieurs pays arabes (Bahreïn, Emirats arabes unis) mais aussi au plan de paix israélo-américain prévoyant des annexions, les mouvements palestiniens ennemis Hamas (islamiste) et Fatah (laïc) ont trouvé un accord pour organiser des élections dans les six mois.
Réunis à Istanbul, en Turquie, leurs responsables ont décidé, jeudi 24 septembre 2020, que des élections législatives se tiendraient dans un premier temps. Elles seraient suivies d'une présidentielle (Autorité palestinienne) puis d'un vote pour élire les membres du Conseil central de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), équivalent du Parlement. "Nous sommes parvenus cette fois à un vrai consensus, les divisions ont causé du tort à notre cause nationale et nous travaillons à y mettre fin", soulignait Saleh Al Arouri, numéro deux du Hamas.
Reste qu'un communiqué paru samedi 26 septembre 2020 sur le site officiel du Hamas précise que "les discussion entre le Hamas et le Fatah ne sont pas une alternative au dialogue national global, mais elles viennent en préparation de celui-ci (...) Ainsi, les déclaration sur la conclusion d'accords et la fixation de calendriers sont fausses. Nous réitérons notre volonté de parvenir à des accords nationaux globaux sur tous les sujets". Des termes qui viennent jeter un trouble.
Hamas et Fatah se déchirent depuis juin 2007 et la victoire du Hamas aux législatives. Le mouvement islamiste avait, un an après, pris le contrôle de la bande de Gaza, limitant le pouvoir de l'Autorité palestinienne (dont le président Mahmoud Abbas, toujours en poste à 84 ans, est issu du Fatah) à la seule Cisjordanie.
Il s'agirait des premiers scrutins en Palestine depuis les législatives en 2006 et la présidentielle de 2005.
Réunis à Istanbul, en Turquie, leurs responsables ont décidé, jeudi 24 septembre 2020, que des élections législatives se tiendraient dans un premier temps. Elles seraient suivies d'une présidentielle (Autorité palestinienne) puis d'un vote pour élire les membres du Conseil central de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), équivalent du Parlement. "Nous sommes parvenus cette fois à un vrai consensus, les divisions ont causé du tort à notre cause nationale et nous travaillons à y mettre fin", soulignait Saleh Al Arouri, numéro deux du Hamas.
Reste qu'un communiqué paru samedi 26 septembre 2020 sur le site officiel du Hamas précise que "les discussion entre le Hamas et le Fatah ne sont pas une alternative au dialogue national global, mais elles viennent en préparation de celui-ci (...) Ainsi, les déclaration sur la conclusion d'accords et la fixation de calendriers sont fausses. Nous réitérons notre volonté de parvenir à des accords nationaux globaux sur tous les sujets". Des termes qui viennent jeter un trouble.
Hamas et Fatah se déchirent depuis juin 2007 et la victoire du Hamas aux législatives. Le mouvement islamiste avait, un an après, pris le contrôle de la bande de Gaza, limitant le pouvoir de l'Autorité palestinienne (dont le président Mahmoud Abbas, toujours en poste à 84 ans, est issu du Fatah) à la seule Cisjordanie.
Il s'agirait des premiers scrutins en Palestine depuis les législatives en 2006 et la présidentielle de 2005.