
Gridbee Communications négocie ses premiers contrats.
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Basée à Grasse, dans les Alpes-Maritimes, Gridbee Communications met au point des circuits intégrés permettant aux objets industriels de communiquer entre eux en toute sécurité. La société emploie une quinzaine de personnes et ne génère pas encore de chiffre d'affaires.
« Nous ciblons deux marchés : l'Internet des objets industriels et les réseaux électriques intelligents », explique Stéphane Laurent, cofondateur et responsable marketing et ventes de Gridbee Communication. « En plaçant notre circuit intégré sur sa carte, notre client pourra créer des réseaux entre les différents objets équipés, par exemple des compteurs électriques, de gaz, d'eau... »
La start-up créée en novembre 2014 utilise pour cela les radiofréquences. « La technologie du maillage permet à nos clients de s'affranchir d'infrastructures télécoms lourdes et coûteuses.» Ainsi les compteurs intelligents équipés des circuits intégrés de Gridbee Communications deviennent des relais. « Nous travaillons sur des basses fréquences non soumises à licences », précise Stéphane Laurent. Les futurs clients de Gridbee Communications feront donc l'économie d'un abonnement.
Pour séduire ses prospects, le directeur marketing compte sur « la simplicité d'intégration et d'utilisation de (notre) circuit intégré dans le produit final, sa compacité qui permet de le placer dans des objets très petits. »
« Nous ciblons deux marchés : l'Internet des objets industriels et les réseaux électriques intelligents », explique Stéphane Laurent, cofondateur et responsable marketing et ventes de Gridbee Communication. « En plaçant notre circuit intégré sur sa carte, notre client pourra créer des réseaux entre les différents objets équipés, par exemple des compteurs électriques, de gaz, d'eau... »
La start-up créée en novembre 2014 utilise pour cela les radiofréquences. « La technologie du maillage permet à nos clients de s'affranchir d'infrastructures télécoms lourdes et coûteuses.» Ainsi les compteurs intelligents équipés des circuits intégrés de Gridbee Communications deviennent des relais. « Nous travaillons sur des basses fréquences non soumises à licences », précise Stéphane Laurent. Les futurs clients de Gridbee Communications feront donc l'économie d'un abonnement.
Pour séduire ses prospects, le directeur marketing compte sur « la simplicité d'intégration et d'utilisation de (notre) circuit intégré dans le produit final, sa compacité qui permet de le placer dans des objets très petits. »
Asie et Amérique

Les circuits intégrés proposés par Gridbee Communication permettent aux objets industriels de communiquer. Photo Gridbee.
Gridbee Communications a fait le choix du plug&play pour simplifier l'installation, et de l'open-source pour favoriser l’émergence d’une communauté de développeurs. La start-up maîtrise toute la chaîne de traitement du signal et toutes les couches logicielles. Elle propose des protocoles de communication sécurisés. Selon, Stéphane Laurent, les coûts d’installation et de maintenance de son produit sont dix à vingt fois moins élevés que les solutions classiques.
Gridbee Communications vient d'achever sa phase de recherche et développement et se lance aujourd'hui dans la commercialisation. Les premières négociations ont commencé et certains prospects testent actuellement les circuits intégrés. Gridbee Communications se tourne vers l'Asie (Inde, Corée, Japon...) et l'Amérique, qui, contrairement à la plupart des pays européens, ont fait le choix de la communication sans fil en matière de compteurs.
« L'information déportée représente l'avenir », estime Stéphane Laurent. L'Internet des objets va se développer, de plus en plus d'informations vont devoir circuler et les infrastructures seront vite saturées, imposant des temps de latence impossibles à supporter par les industriels. Nous anticipons le marché. »
Les trois ans de R&D ont nécessité un financement BPI de 500 000 € et une première levée de fonds de 2 M€ en avril 2015, abondée notamment par Paca Investissement et le fonds d'amorçage interrégional R2V. Un second tour de table interviendra fin 2017, pour un montant de 5 à 7 M€. Il permettra d'embaucher quatre à cinq salariés supplémentaires à Grasse, et des commerciaux basés aux États-Unis et en Asie. Gridbee Communications travaille déjà avec des sociétés qui la représentent dans plusieurs pays, dont la Corée du Sud.
Gridbee Communications vient d'achever sa phase de recherche et développement et se lance aujourd'hui dans la commercialisation. Les premières négociations ont commencé et certains prospects testent actuellement les circuits intégrés. Gridbee Communications se tourne vers l'Asie (Inde, Corée, Japon...) et l'Amérique, qui, contrairement à la plupart des pays européens, ont fait le choix de la communication sans fil en matière de compteurs.
« L'information déportée représente l'avenir », estime Stéphane Laurent. L'Internet des objets va se développer, de plus en plus d'informations vont devoir circuler et les infrastructures seront vite saturées, imposant des temps de latence impossibles à supporter par les industriels. Nous anticipons le marché. »
Les trois ans de R&D ont nécessité un financement BPI de 500 000 € et une première levée de fonds de 2 M€ en avril 2015, abondée notamment par Paca Investissement et le fonds d'amorçage interrégional R2V. Un second tour de table interviendra fin 2017, pour un montant de 5 à 7 M€. Il permettra d'embaucher quatre à cinq salariés supplémentaires à Grasse, et des commerciaux basés aux États-Unis et en Asie. Gridbee Communications travaille déjà avec des sociétés qui la représentent dans plusieurs pays, dont la Corée du Sud.