
Gregory Clemente veut lutter contre les carences en terme d'investissement des start-up (photo : F.Dubessy)
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econostrum.info : Quelle est la raison de votre présence à Emerging Valley ?
Grégory Clemente : Pour nous cette manifestation est une bonne opportunité de rencontrer des acteurs de la nouvelle économie, des start-upper, beaucoup d'entrepreneurs. Notre métier est de financer les Pme, l'entrepreneuriat de façon générale et depuis environ trois ans nous avons pris une inflexion stratégique pour intervenir en direct ou via des fonds d'investissement dans le financement de start-up.
Nous le faisons à notre échelle mais nous sommes de plus en plus actifs. Nous avons dédié des équipes en interne pour pouvoir répondre à des carences de financement et d'investissement.
Pourquoi ce récent intérêt pour les start-up ?
G.C. : Nous voyons émerger un certain nombre de modèles économiques qui ont besoin aujourd'hui d'être encouragés. Il s'agit d'une prise de risque plus importante que quand nous sommes face à des entreprises plus matures, mais ceci fait clairement partie de notre mandat, notre mission de développement.
Ces nouveaux modèles économiques qui émergent vont créer de l'emploi, vont permettre aux populations d'accéder à des biens ou à des services qui sont essentiels. Nous avons beaucoup de start-up qui se positionnent, par exemple, sur le "homegrid" solaire. Il existe un besoin d'électrification rurale extrêmement important. Nous accompagnons donc ce type d'acteurs. D'autres start-up interviennent dans le e-commerce que nous soutenons, et, bien entendu, nous aidons les acteurs de la fintech.
En fait, ces trois grands secteurs représentent plus de 60% des start-up et des levées de fonds. Nous sommes présents également sur d'autres types d'activités comme la santé et l'éducation où la carence en terme d'investissement s'avère encore plus élevée.
Grégory Clemente : Pour nous cette manifestation est une bonne opportunité de rencontrer des acteurs de la nouvelle économie, des start-upper, beaucoup d'entrepreneurs. Notre métier est de financer les Pme, l'entrepreneuriat de façon générale et depuis environ trois ans nous avons pris une inflexion stratégique pour intervenir en direct ou via des fonds d'investissement dans le financement de start-up.
Nous le faisons à notre échelle mais nous sommes de plus en plus actifs. Nous avons dédié des équipes en interne pour pouvoir répondre à des carences de financement et d'investissement.
Pourquoi ce récent intérêt pour les start-up ?
G.C. : Nous voyons émerger un certain nombre de modèles économiques qui ont besoin aujourd'hui d'être encouragés. Il s'agit d'une prise de risque plus importante que quand nous sommes face à des entreprises plus matures, mais ceci fait clairement partie de notre mandat, notre mission de développement.
Ces nouveaux modèles économiques qui émergent vont créer de l'emploi, vont permettre aux populations d'accéder à des biens ou à des services qui sont essentiels. Nous avons beaucoup de start-up qui se positionnent, par exemple, sur le "homegrid" solaire. Il existe un besoin d'électrification rurale extrêmement important. Nous accompagnons donc ce type d'acteurs. D'autres start-up interviennent dans le e-commerce que nous soutenons, et, bien entendu, nous aidons les acteurs de la fintech.
En fait, ces trois grands secteurs représentent plus de 60% des start-up et des levées de fonds. Nous sommes présents également sur d'autres types d'activités comme la santé et l'éducation où la carence en terme d'investissement s'avère encore plus élevée.

Le directeur général de Proparco va investir dans les incubateurs et les accélérateurs de la région Mena (photo : F.Dubessy)
500 M€ de prise de participation d'ici 2020
Comment vous positionnez vous sur la région Mena ?
G.C. : Nous discutons beaucoup avec soit des fonds d'investissement, soit des incubateurs ou des accélérateurs. Prochainement, nous devrions signer une opération en Égypte sur un incubateur que nous financerons. Les négociations se trouvent toujours en cours.
Nous voyons aussi un tissu entrepreneurial assez fort notamment au Maroc, mais aussi en Tunisie. Notre bureau de représentation basé à Casablanca est assez actif. Il a également reçu le mandat de développer les start-up.
Proparco a deux grands modes d'intervention : Apporter des financements à long terme sous forme de prêts classiques en général en devises fortes et, depuis deux ans, nous connaissons une montée en puissance en terme de prise de participation. L'idée est d'atteindre 500 M€ de prise de participation, directe ou à travers des fonds d'investissement, à horizon 2020.
Sur quel périmètre ?
G.C. : Sur l'ensemble du monde mais le gros de notre activité, et la priorité géographique reste l'Afrique. Donc l'essentiel de ces financements a vocation à être déployé sur le continent.
A l'intérieur de ces 500 M€, nous voulons accompagner un grand nombre de start-up chaque année en débloquant de 500 000 à 3 M€. Ainsi que des fonds d'investissement dédiés sur les nouvelles technologies en visant entre trois et cinq opérations annuellement.
Nous couplons tout cela avec les activités de notre maison mère (ndlr : l'AFD) qui elle intervient plus en amont sur l'écosystème sur les incubateurs, sur les accélérateurs et éventuellement apporte les premiers fonds avec des prêts d'honneur de 30 000 à 50 000 €. Nous avons un continuum entre notre maison-mère et le déploiement d'instrument de financement mis en place par Proparco.
G.C. : Nous discutons beaucoup avec soit des fonds d'investissement, soit des incubateurs ou des accélérateurs. Prochainement, nous devrions signer une opération en Égypte sur un incubateur que nous financerons. Les négociations se trouvent toujours en cours.
Nous voyons aussi un tissu entrepreneurial assez fort notamment au Maroc, mais aussi en Tunisie. Notre bureau de représentation basé à Casablanca est assez actif. Il a également reçu le mandat de développer les start-up.
Proparco a deux grands modes d'intervention : Apporter des financements à long terme sous forme de prêts classiques en général en devises fortes et, depuis deux ans, nous connaissons une montée en puissance en terme de prise de participation. L'idée est d'atteindre 500 M€ de prise de participation, directe ou à travers des fonds d'investissement, à horizon 2020.
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Nous couplons tout cela avec les activités de notre maison mère (ndlr : l'AFD) qui elle intervient plus en amont sur l'écosystème sur les incubateurs, sur les accélérateurs et éventuellement apporte les premiers fonds avec des prêts d'honneur de 30 000 à 50 000 €. Nous avons un continuum entre notre maison-mère et le déploiement d'instrument de financement mis en place par Proparco.