
Luigi Di Maio et Nikos Dendias s'accorde sur la déliimitation de leur ZEE (photo : Ministère grec des Affaires étrangères)
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GRÈCE / ITALIE. Après plusieurs années de négociations, Nikos Dendias, ministre grec des Affaires étrangères, et son homologue italien Luigi Di Maio, ont signé, mardi 9 juin 2020 à Athènes, un accord de délimitation de la Zone économique exclusive (ZEE) en mer ionienne. Les deux pays partagent un plateaux continental.
"Nous ne sommes pas juste voisins, nous avons à coeur un territoire commun, la Méditerranée", a déclaré Luigi Di Maio.
Conclu sur la base de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS), cet accord bilatéral permet de définir les zones d'exploitation maritimes entre les deux pays (droits de pêche principalement, mais aussi ressources énergétiques et mode de production d'énergies alternatives). Il est une extension d'un précédent accord datant de 1977 et vient confirmer notamment un principe : "le droit des îles d'avoir des zones maritimes". La délimitation de la ZEE permet aussi d'opposer un argument légal aux tentatives de la Turquie de s'emparer de gisements gaziers potentiels. Elle pourrait contrer un accord maritime pour des explorations communes en Méditerranée signé fin novembre 2019 entre Ankara et le gouvernement libyen d'union (GNA) et dénoncé par l'Union européenne, englobant les îles grecques et Chypre. "Ces actes, de même que la rhétorique agressive de la Turquie, illustrent son rôle déstabilisant", soulignait Nikos Dendias.
Les paraphes sur ce texte de Rome et d'Athènes pourrait prochainement être suivi par celui de l'Albanie.
"Nous ne sommes pas juste voisins, nous avons à coeur un territoire commun, la Méditerranée", a déclaré Luigi Di Maio.
Conclu sur la base de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS), cet accord bilatéral permet de définir les zones d'exploitation maritimes entre les deux pays (droits de pêche principalement, mais aussi ressources énergétiques et mode de production d'énergies alternatives). Il est une extension d'un précédent accord datant de 1977 et vient confirmer notamment un principe : "le droit des îles d'avoir des zones maritimes". La délimitation de la ZEE permet aussi d'opposer un argument légal aux tentatives de la Turquie de s'emparer de gisements gaziers potentiels. Elle pourrait contrer un accord maritime pour des explorations communes en Méditerranée signé fin novembre 2019 entre Ankara et le gouvernement libyen d'union (GNA) et dénoncé par l'Union européenne, englobant les îles grecques et Chypre. "Ces actes, de même que la rhétorique agressive de la Turquie, illustrent son rôle déstabilisant", soulignait Nikos Dendias.
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