Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
-
Le champ gazier chypriote Aphrodite obtient des financements pour son premier forage
-
La Cnuced s'alarme de l'augmentation du chômage et de la pauvreté en Palestine
-
La Finul rempile pour un an et continuera à assurer un soutien logistique à l'armée libanaise

Yuval Steinitz et Benjamin Netanyahou. Photo (DR)
ISRAËL. Coupes budgétaires, augmentation des taxes et des impôts, décentralisation économique et privatisation les grandes entreprises d’État :la nouvelle coalition gouvernementale israélienne devrait simplifier l’approbation de nouvelles mesures budgétaires.
Le ministre des Finances israélien, Yuval Steinitz, a annoncé que la nouvelle coalition gouvernementale allait appliquer “une discipline budgétaire d'austérité pour 2013, qui va se traduire par une augmentation des taxes et des réductions drastiques des dépenses de l’État.”
Le Trésor israélien prévoit une baisse importante du PNB pour 2012 et 2013, “principalement à cause de la baisse des exportations vers les pays de la zone euro.” La croissance économique israélienne s'élevait à 4,8% en 2011 et ne devrait pas dépasser les 3,2% en 2012. L’État devra réduire ses dépenses et les coupes budgétaires s'élèveront au total à 6 ,6 milliards de shekels (1,33 mrd €), d'après le journal Globes.
Moshe Gafni (du parti United Torah Judaism) membre du Comité des Finances de la Knesset a garanti que “ce ne sont pas les couches les plus défavorisées qui souffriront des coupes budgétaires. “ Mais, les membres du comité des Finances de la Knesset appartenant à l’opposition pensent que l’une des craintes du Premier ministre était que la coalition gouvernementale précédente ne lui permette pas de faire passer les mesures d’un tel budget et craignent surtout qu’avec de telles coupes, le prix social à payer soit extrêmement fort.
Le ministre des Finances israélien, Yuval Steinitz, a annoncé que la nouvelle coalition gouvernementale allait appliquer “une discipline budgétaire d'austérité pour 2013, qui va se traduire par une augmentation des taxes et des réductions drastiques des dépenses de l’État.”
Le Trésor israélien prévoit une baisse importante du PNB pour 2012 et 2013, “principalement à cause de la baisse des exportations vers les pays de la zone euro.” La croissance économique israélienne s'élevait à 4,8% en 2011 et ne devrait pas dépasser les 3,2% en 2012. L’État devra réduire ses dépenses et les coupes budgétaires s'élèveront au total à 6 ,6 milliards de shekels (1,33 mrd €), d'après le journal Globes.
Moshe Gafni (du parti United Torah Judaism) membre du Comité des Finances de la Knesset a garanti que “ce ne sont pas les couches les plus défavorisées qui souffriront des coupes budgétaires. “ Mais, les membres du comité des Finances de la Knesset appartenant à l’opposition pensent que l’une des craintes du Premier ministre était que la coalition gouvernementale précédente ne lui permette pas de faire passer les mesures d’un tel budget et craignent surtout qu’avec de telles coupes, le prix social à payer soit extrêmement fort.
Des grandes réformes budgétaires
L’accord de coalition entre Kadima et le gouvernement de Benjamin Netanyahou (Likoud) stipule précisément que le gouvernement s’engage à: "promouvoir une distribution plus équitable du budget de l’État, renforcer la sécurité économique et sociale des classes les plus défavorisées et des classes moyennes, décentraliser l’économie en augmentant la compétition et en supprimant les grands monopoles.” Une des priorités de la nouvelle coalition est notamment d'accélérer le processus de privatisation des grandes entreprises d’État.
Selon des sources proches du bureau du premier ministre, citées dans Haaretz, la hausse de la TVA sur les produits dérivés du tabac, sur les fruits et légumes, l'ouverture de certains marchés à la concurrence internationale et la suppression de certains avantages fiscaux sont aussi à prévoir. Par contre, certaines reformes prévues pour les travailleurs, proposées par la Commission Trachtenberg, devraient être reportées.
Les premières mesures du nouveau budget pourraient même être adoptées dès l'été 2012.
Selon des sources proches du bureau du premier ministre, citées dans Haaretz, la hausse de la TVA sur les produits dérivés du tabac, sur les fruits et légumes, l'ouverture de certains marchés à la concurrence internationale et la suppression de certains avantages fiscaux sont aussi à prévoir. Par contre, certaines reformes prévues pour les travailleurs, proposées par la Commission Trachtenberg, devraient être reportées.
Les premières mesures du nouveau budget pourraient même être adoptées dès l'été 2012.