
Le commerce de Bobigny se prononce en faveur de Gifi pour la reprise de Tati. (photo DR)
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FRANCE. Le tribunal de commerce de Bobigny s’est prononcé, lundi 26 juin 2017, sur le sort de Tati. L’institution judiciaire a choisi l’enseigne Gifi pour reprendre les magasins de la marque au vichy rose.
« Cette offre va permettre de garder près de 85% de l'effectif ce qui était inespéré au moment de l'ouverture de la procédure de redressement judiciaire », déclare l’avocat des salariés, Thomas Hollande. Après plusieurs mois de négociations, Gifi reprendra 109 des 140 Tati et conservera 1 428 emplois sur les 1 700 que compte l’entreprise.
Le Groupe Agora Distribution dont dépend Tati a été placé en redressement judiciaire le 5 mai 2017 par le tribunal de commerce de Bobigny. Moins d’une semaine après, plusieurs repreneurs se positionnaient. Philippe Ginestet (groupe Gifi) proposait de reprendre l’enseigne pour 70 M€, un consortium mené par la Foir’fouille, Centrakor et Stokomani souhaitait injecté 90 M€ mais n’aurait conservé que 1 150 postes.
Ces offres ont progressé au fil des mois sous la pression des salariés. Mi juin 2017, le consortium avançait la sauvegarde de 1 298 emplois, mais Gifi augmentait ce chiffre à 1 428 et promettait aux syndicats aucun licenciement pendant les deux premières années. Une solution qui a fait pencher la balance de son côté.
Le groupe Agora distribution qui détient Eram (10 000 salariés et 1,57 mrd€ de chiffre d’affaires en 2015), avait mis en vente sa filiale Tati dès février 2017. Agora a enregistré une perte de 13,93 M€ en 2015 et un excédent brut d’exploitation négatif de 65 M€ en 2016, alors que son chiffre d’affaires atteint les 350 M€.
« Cette offre va permettre de garder près de 85% de l'effectif ce qui était inespéré au moment de l'ouverture de la procédure de redressement judiciaire », déclare l’avocat des salariés, Thomas Hollande. Après plusieurs mois de négociations, Gifi reprendra 109 des 140 Tati et conservera 1 428 emplois sur les 1 700 que compte l’entreprise.
Le Groupe Agora Distribution dont dépend Tati a été placé en redressement judiciaire le 5 mai 2017 par le tribunal de commerce de Bobigny. Moins d’une semaine après, plusieurs repreneurs se positionnaient. Philippe Ginestet (groupe Gifi) proposait de reprendre l’enseigne pour 70 M€, un consortium mené par la Foir’fouille, Centrakor et Stokomani souhaitait injecté 90 M€ mais n’aurait conservé que 1 150 postes.
Ces offres ont progressé au fil des mois sous la pression des salariés. Mi juin 2017, le consortium avançait la sauvegarde de 1 298 emplois, mais Gifi augmentait ce chiffre à 1 428 et promettait aux syndicats aucun licenciement pendant les deux premières années. Une solution qui a fait pencher la balance de son côté.
Le groupe Agora distribution qui détient Eram (10 000 salariés et 1,57 mrd€ de chiffre d’affaires en 2015), avait mis en vente sa filiale Tati dès février 2017. Agora a enregistré une perte de 13,93 M€ en 2015 et un excédent brut d’exploitation négatif de 65 M€ en 2016, alors que son chiffre d’affaires atteint les 350 M€.