
Fabian Ricardo a fait procéder à l'interception d'un supertanker (photo : gouvernement de Gibraltar)
Voir aussi
-
La BEI finance les trois premières éoliennes en mer françaises
-
L'UE légifère pour s'assurer de ne pas manquer de gaz cet hiver
-
Les Balkans frappent à la porte de l'UE
-
Le Liban menace d'expulser les réfugiés syriens s'il n'obtient pas 3,2 mrds$ d'aides internationales
-
Le Liban va importer du gaz d’Égypte pour alimenter ses centrales électriques
GIBRALTAR / SYRIE. Au petit matin du jeudi 4 juillet 2019, les autorités de Gibraltar, assistées d'un détachement de Royal Marines britanniques, ont pris le contrôle d'un pétrolier, le Grace 1, battant pavillon panaméen. "Nous avons des motifs raisonnables de croire que le navire agissait en violation des sanctions imposées par l'Union européenne à la Syrie. En fait, nous avons des raisons de croire que le Grace 1 transportait ses cargaisons de pétrole brut vers la raffinerie de Banyas en Syrie", souligne Fabian Picardo dans un communiqué. Selon le chef du gouvernement de Gibraltar, "cette raffinerie est la propriété d'une entité soumise aux sanctions de l'Union européenne contre la Syrie."
Dans le cadre de ses sanctions contre la Syrie, l'UE a notamment proclamé, depuis fin 2011 et jusqu'au 1er juin 2020, un embargo pétrolier.
"Les sanctions en vigueur étant établies par l'UE, j'ai écrit de matin aux présidents de la Commission européenne et du Conseil européen pour préciser les sanctions que nous avons appliquées", indique Fabian Picardo.
Dans le cadre de ses sanctions contre la Syrie, l'UE a notamment proclamé, depuis fin 2011 et jusqu'au 1er juin 2020, un embargo pétrolier.
"Les sanctions en vigueur étant établies par l'UE, j'ai écrit de matin aux présidents de la Commission européenne et du Conseil européen pour préciser les sanctions que nous avons appliquées", indique Fabian Picardo.