
Gérard Andreck, président du groupe Macif (photo AB)
ALGÉRIE. Gérard Andreck est président du groupe Macif. et vice-président de l’Association française de l’assurance (AFA) qui regroupe le Gema (groupement des entreprises mutuelles d’assurance dont il est président) et la FFSA (Fédération française des sociétés d’assurance).
Présent dans le monde de l’assurance depuis 41 ans, il forme des cadres du secteur depuis deux décennies. Certains de ses anciens étudiants, trois exactement, se retrouvent même à la tête de compagnies françaises d’assurance.
Econostrum.info : Quel est l’objet de votre visite ?
Gérard Andreck : Je suis en Algérie pour piloter deux projets avec le ministre des Finances et M. Amara Latrous, pdg de la SAA (société nationale d'assurance) et président de l’UAR (l'Union des Assureurs et Réassureurs algériens).
Les deux projets consistaient à créer un partenariat technique avec la SAA pour éventuellement diversifier ses activités. Les deux chantiers sont aujourd'hui achevés.
La diversification de la SAA vient de se matérialiser à travers la création en commun avec la Macif d’une société d’assurance spécialisée dans la santé et la prévoyance.
Deux banques algériennes, la BADR (Banque de l'Agriculture et du Développement Rural)
et la BDL (Banque de Développement Local), en sont actionnaires.
Cette société toute récente a tenu son premier conseil d’administration hier 21 septembre 2010.
Nous sommes en train de mettre en place tous les moyens nécessaires à son fonctionnement. Cela se passe dans de bonnes conditions. Il existe une volonté commune d’aboutir.
Le deuxième sujet abordé avec M. Karim Djoudi était relatif à la création de l’École nationale d’assurance. Il m’avait demandé de suivre ce dossier, ce qui a été fait et, aujourd’hui, c’est un grand moment puisque nous assistons à la concrétisation de ce projet.
Lire : Le premier cours de l'Ecole des hautes études d'assurance d’Alger a eu lieu aujourd’hui.
Présent dans le monde de l’assurance depuis 41 ans, il forme des cadres du secteur depuis deux décennies. Certains de ses anciens étudiants, trois exactement, se retrouvent même à la tête de compagnies françaises d’assurance.
Econostrum.info : Quel est l’objet de votre visite ?
Gérard Andreck : Je suis en Algérie pour piloter deux projets avec le ministre des Finances et M. Amara Latrous, pdg de la SAA (société nationale d'assurance) et président de l’UAR (l'Union des Assureurs et Réassureurs algériens).
Les deux projets consistaient à créer un partenariat technique avec la SAA pour éventuellement diversifier ses activités. Les deux chantiers sont aujourd'hui achevés.
La diversification de la SAA vient de se matérialiser à travers la création en commun avec la Macif d’une société d’assurance spécialisée dans la santé et la prévoyance.
Deux banques algériennes, la BADR (Banque de l'Agriculture et du Développement Rural)
et la BDL (Banque de Développement Local), en sont actionnaires.
Cette société toute récente a tenu son premier conseil d’administration hier 21 septembre 2010.
Nous sommes en train de mettre en place tous les moyens nécessaires à son fonctionnement. Cela se passe dans de bonnes conditions. Il existe une volonté commune d’aboutir.
Le deuxième sujet abordé avec M. Karim Djoudi était relatif à la création de l’École nationale d’assurance. Il m’avait demandé de suivre ce dossier, ce qui a été fait et, aujourd’hui, c’est un grand moment puisque nous assistons à la concrétisation de ce projet.
Lire : Le premier cours de l'Ecole des hautes études d'assurance d’Alger a eu lieu aujourd’hui.
« Le secteur de l’assurance en Algérie a besoin d’être modernisé »
Econostrum.info : Quelle est la participation concrète de la Macif à ce projet ?
Gérard Andreck : Elle s’exprime dans la construction du projet et dans une partie de son financement.
Les cinq assureurs partenairesont des projets en Algérie. Ils financent une partie importante de ce dossier. Nous participons aussi au contenu des cours. Chacune des cinq entités viendra assurer un module à Alger, le reste de la formation étant assuré par des Algériens techniciens de l’assurance.
Nous nous sommes engagés sur une période assez longue. Nous comptons poursuivre parallèlement le partenariat avec la SAA et notre implication dans cette école d’assurances.
Je pense que l’un ne va pas sans l’autre. Le secteur de l’assurance en Algérie a besoin d’être modernisé, d’évoluer. Je pense que l’école y contribuera beaucoup par les formations de cadres. Et tout cela sera intéressant pour les projets que nous menons avec la SAA.
Econostrum.info : Certains observateurs affirment que le partenariat avec la SAA a pris trop de temps pour se concrétiser. Ce retard a-t-il un lien avec le fait que vous soyez devenus un partenaire minoritaire à la suite de la LFC 2009 ?
Gérard Andreck, président du groupe Macif : Ils se trompent car ce dossier a au contraire avancé relativement vite. Nous avons mis moins de deux ans pour le réaliser, le temps nécessaire à la définition d’un projet commun à même de recueillir l’accord des deux parties. La différence des deux législations/réglementations nécessite également un temps incompressible.
Gérard Andreck : Elle s’exprime dans la construction du projet et dans une partie de son financement.
Les cinq assureurs partenairesont des projets en Algérie. Ils financent une partie importante de ce dossier. Nous participons aussi au contenu des cours. Chacune des cinq entités viendra assurer un module à Alger, le reste de la formation étant assuré par des Algériens techniciens de l’assurance.
Nous nous sommes engagés sur une période assez longue. Nous comptons poursuivre parallèlement le partenariat avec la SAA et notre implication dans cette école d’assurances.
Je pense que l’un ne va pas sans l’autre. Le secteur de l’assurance en Algérie a besoin d’être modernisé, d’évoluer. Je pense que l’école y contribuera beaucoup par les formations de cadres. Et tout cela sera intéressant pour les projets que nous menons avec la SAA.
Econostrum.info : Certains observateurs affirment que le partenariat avec la SAA a pris trop de temps pour se concrétiser. Ce retard a-t-il un lien avec le fait que vous soyez devenus un partenaire minoritaire à la suite de la LFC 2009 ?
Gérard Andreck, président du groupe Macif : Ils se trompent car ce dossier a au contraire avancé relativement vite. Nous avons mis moins de deux ans pour le réaliser, le temps nécessaire à la définition d’un projet commun à même de recueillir l’accord des deux parties. La différence des deux législations/réglementations nécessite également un temps incompressible.
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La LFC 2009 n’a pas été un élément bloquant
Econostrum.info : La répartition du capital ne vous a posé aucun problème….
Gérard Andreck : Objectivement, ce n’est pas ce que nous souhaitions au départ. Mais cela n’a pas constitué un facteur de blocage. Le président de la société est algérien et c’est la Macif qui fournit le directeur général.
Econostrum.info : Quand comptez-vous lancer la commercialisation de vos produits ?
Gérard Andreck : Il nous faut d'abord un agrément. Sur ce point nous n’avons pas toutes les cartes en main.
Econostrum.info : Une fois l’agrément obtenu, combien de temps vous faudra-t-il pour distribuer vos produits ?
Gérard Andreck : Franchement,nous n'avons commencé à aborder ce sujet qu'hier. Il existe un problème de réseau de distribution. Je ne peux pas vous donner plus de précision.
Econostrum.info : Mais vous allez travailler avec les réseaux de la SAA, de la BDL et de la Badr….
Gérard Andreck, président du groupe Macif: Nous en avons le projet. Cela sous-entend un travail considérable… Mise en œuvre, reporting, formation… La construction d’une société représente deux ans minimum.
Gérard Andreck : Objectivement, ce n’est pas ce que nous souhaitions au départ. Mais cela n’a pas constitué un facteur de blocage. Le président de la société est algérien et c’est la Macif qui fournit le directeur général.
Econostrum.info : Quand comptez-vous lancer la commercialisation de vos produits ?
Gérard Andreck : Il nous faut d'abord un agrément. Sur ce point nous n’avons pas toutes les cartes en main.
Econostrum.info : Une fois l’agrément obtenu, combien de temps vous faudra-t-il pour distribuer vos produits ?
Gérard Andreck : Franchement,nous n'avons commencé à aborder ce sujet qu'hier. Il existe un problème de réseau de distribution. Je ne peux pas vous donner plus de précision.
Econostrum.info : Mais vous allez travailler avec les réseaux de la SAA, de la BDL et de la Badr….
Gérard Andreck, président du groupe Macif: Nous en avons le projet. Cela sous-entend un travail considérable… Mise en œuvre, reporting, formation… La construction d’une société représente deux ans minimum.
Nous visons une osmose entre les Algériens des deux rives
Econostrum.info : La Macif est-elle déjà implantée hors Europe?
Gérard Andreck : La Macif est présente en Pologne, en Espagne et au Portugal. Nous sommes en partenariat en Grèce et en Belgique. Concernant le Maghreb, l’Algérie constitue notre projet le plus important. Il s'agit pour la Macif d'un dossier prioritaire. La Macif est d'ailleurs l’assureur de nombreux Algériens en France. Nous poursuivons également des projets en Tunisie et au Maroc.
Lire aussi: La Macif prépare son implantation en Algérie
Gérard Andreck : La Macif est présente en Pologne, en Espagne et au Portugal. Nous sommes en partenariat en Grèce et en Belgique. Concernant le Maghreb, l’Algérie constitue notre projet le plus important. Il s'agit pour la Macif d'un dossier prioritaire. La Macif est d'ailleurs l’assureur de nombreux Algériens en France. Nous poursuivons également des projets en Tunisie et au Maroc.
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