
Le prix des péages n'augmentera pas en 2015 (photo ASFA)
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FRANCE. Le gouvernement français et les sociétés concessionnaires d'autoroutes ont enfin trouvé un terrain d'accord et ont pu parapher, jeudi 9 avril 2015, un accord. Il s'agit de la fin du bras de fer engagé entre l'Etat et les sociétés d'autoroute depuis plusieurs mois avec des menaces d'un côté de résilier les concessions et de l'autre de procéder à une augmentation des tarifs de péages.
En septembre 2014, un rapport de l'Autorité de la concurrence pointait la "rente autoroutière" et dénonçait "une rentabilité nette exceptionnelle des sociétés concessionnaires d'autoroutes comprise entre 20 et 24%, nourrie par l'augmentation continue des tarifs des péages". Une rentabilité qu'elle jugeait "justifiée ni par leurs coûts ni par les risques auxquels elles sont exposées."
Ce texte allumait le feu aux poudres et les sociétés concessionnaires d'autoroutes en rejetaient les conclusions tout en demandant une hausse des prix des péages. Le gouvernement décidait alors de geler en janvier 2015 cette hausse programmée.
L'accord signé jeudi 9 avril 2015 prévoit notamment un gel des tarifs de péages autoroutiers pour 2015 en échange d'un allongement de deux ans de la durée actuelle des contrats de concessions. Parallèlement, un plan de relance autoroutier de 3,2 mrds€ est lancé.
Selon l'Association des autoroutes et ouvrages concédés (ASFA), qui réunit dix-huit concessionnaires et exploitants, pour 10 € de péages payés, 4 € partent en impôts et taxes, 3 € dans la construction et la rénovation du réseau, 1,50 € sert à l'exploitation de l'autoroute et 1,50€ va aux résultats des entreprises.
Les autoroutes concédées et ouvrages à péage en service, représentent en France quelque 9 050 km sur lesquels roulent 26 600 véhicules jour. Employant près de 15 000 salariés, ils ont généré un chiffre d'affaires de 9,24 mrds€ hors taxes en 2013, dernier chiffre disponible, dont 8,97 mrds€ pour les seules autoroutes. Les sept principales sociétés concessionnaires d'autoroutes sont contrôlées par les groupes français Vinci (ASF, Escota, Cofiroute) et Eiffage (APRR, AREA) et le groupe espagnol Abertis (Sanef, SAPN).
En septembre 2014, un rapport de l'Autorité de la concurrence pointait la "rente autoroutière" et dénonçait "une rentabilité nette exceptionnelle des sociétés concessionnaires d'autoroutes comprise entre 20 et 24%, nourrie par l'augmentation continue des tarifs des péages". Une rentabilité qu'elle jugeait "justifiée ni par leurs coûts ni par les risques auxquels elles sont exposées."
Ce texte allumait le feu aux poudres et les sociétés concessionnaires d'autoroutes en rejetaient les conclusions tout en demandant une hausse des prix des péages. Le gouvernement décidait alors de geler en janvier 2015 cette hausse programmée.
L'accord signé jeudi 9 avril 2015 prévoit notamment un gel des tarifs de péages autoroutiers pour 2015 en échange d'un allongement de deux ans de la durée actuelle des contrats de concessions. Parallèlement, un plan de relance autoroutier de 3,2 mrds€ est lancé.
Selon l'Association des autoroutes et ouvrages concédés (ASFA), qui réunit dix-huit concessionnaires et exploitants, pour 10 € de péages payés, 4 € partent en impôts et taxes, 3 € dans la construction et la rénovation du réseau, 1,50 € sert à l'exploitation de l'autoroute et 1,50€ va aux résultats des entreprises.
Les autoroutes concédées et ouvrages à péage en service, représentent en France quelque 9 050 km sur lesquels roulent 26 600 véhicules jour. Employant près de 15 000 salariés, ils ont généré un chiffre d'affaires de 9,24 mrds€ hors taxes en 2013, dernier chiffre disponible, dont 8,97 mrds€ pour les seules autoroutes. Les sept principales sociétés concessionnaires d'autoroutes sont contrôlées par les groupes français Vinci (ASF, Escota, Cofiroute) et Eiffage (APRR, AREA) et le groupe espagnol Abertis (Sanef, SAPN).