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ESPAGNE / USA. L'espagnol Gamesa se rapproche de Northrop Grumman Corp., entre autres spécialiste de la construction navale aux USA, afin de mettre au point l’aérogénérateur du futur, théoriquement capable de développer une puissance de 5 MW. Ce qui met un point final aux négociations engagées par Gamesa depuis plusieurs années avec le constructeur allemand Bard.
Les deux sociétés nouvellement alliées se mettent sans doute un peu « la pression », en promettant un prototype pour 2012. Il serait installé en off shore au large de la Virginie.
En fait Northrop (NGC) a signé un accord avec la filiale américaine du constructeur d’éolienne espagnol (la société est née au Pays Basque) via sa filiale Newport Nouvelles Constructions Navales.
« Notre alliance nous permet de tester nos nouvelles technologies, mais aussi de viser la première place mondiale dans l’éolien naval »soutient Dirk Matthys, le responsable de Gamesa aux USA.
Et d’annoncer dans la foulée que Gamesa travaille aussi sur des éoliennes de puissance 6-7 MW. Son concurrent Alstom vient tout juste de sortir des éoliennes de 3 MW, et il s’agit de machines terrrestres. Les particularités de la sécurité des éoliennes off shore sont un véritable défi, mais les perspectives du marché mondial éolien semble pousser les constructeurs à le relever.
Le développement se fera aux USA
Pourtant, la nouvelle n’est pas si bonne pour l’éolien espagnol. Le prototype G11X-5 ne sera pas en effet développé en Espagne, mais à Hampton Roads, en Virginie, où une quarantaine d’ingénieurs vont travailler sur le projet.
Bien sûr les 5 000 MW off shore installables prévus aux USA en projets ou en développement justifieraient le choix de développer les nouveautés hors Espagne. Mais au sortir d’une semaine durant laquelle les professionnels espagnols ont critiqué l’absence de politique incitative du gouvernement ibère, nombre d’analystes voient dans ce choix américain de Gamesa, une nouvelle occasion de critiquer le ministère espagnol de l’Industrie.