
Stéphane Quéré devant la centrale Districlima (filiale de GDF-Suez) dans le quartier « 22@ » de Barcelone (photo : Francis Matéo)
ESPAGNE. Avec le programme «Ville et bâtiment de demain», le groupe GDF-Suez s'inscrit dans une logique de développement urbain concerté. Ce programme s'appuie d'abord sur une réflexion entre les différents acteurs concernés (à commencer par le collectivités locales) pour essayer de déterminer l'organisation des villes, des quartiers et les bâtiments du futur. Pour relever notamment les défis environnementaux et énergétiques. Il s'agit bien sûr d'une façon, pour le groupe GDF-Suez, de valoriser son savoir-faire et de se positionner sur un marché où les enjeux économiques demeurent immenses, même si Stéphane Quéré ne pose pas comme priorité cet aspect concurrentiel.
Pour le Directeur du Développement Urbain (et Directeur Adjoint à la Direction Commerciale et Marketing) du groupe GDF-Suez, le programme « Ville et bâtiment de demain » reste d'abord un pari sur l'avenir : « Notre objectif, dans le cadre de toutes nos réflexions et tous nos engagements, c'est de prendre en compte l'évolution globale des villes, donc l'ensemble des thèmes, toutes les problématiques liées au développement d'une cité : énergie, transports, déchets, réseaux de communication,... ce qui implique que nous nous inscrivions au plus tôt dans les projets pour rendre le meilleur service ».
Dans ce cadre, Suez Environnement développe un partenariat stratégique avec la société espagnole Ros Roca, pour organiser la collecte pneumatique des déchets ménagers en France et à l’étranger. Ce système permet de collecter des déchets sans récolte par camion (en supprimant donc les nuisances de la collecte « traditionnelle »), et de disposer d’un équipement fonctionnant toute l’année et en continu.
Pour le Directeur du Développement Urbain (et Directeur Adjoint à la Direction Commerciale et Marketing) du groupe GDF-Suez, le programme « Ville et bâtiment de demain » reste d'abord un pari sur l'avenir : « Notre objectif, dans le cadre de toutes nos réflexions et tous nos engagements, c'est de prendre en compte l'évolution globale des villes, donc l'ensemble des thèmes, toutes les problématiques liées au développement d'une cité : énergie, transports, déchets, réseaux de communication,... ce qui implique que nous nous inscrivions au plus tôt dans les projets pour rendre le meilleur service ».
Dans ce cadre, Suez Environnement développe un partenariat stratégique avec la société espagnole Ros Roca, pour organiser la collecte pneumatique des déchets ménagers en France et à l’étranger. Ce système permet de collecter des déchets sans récolte par camion (en supprimant donc les nuisances de la collecte « traditionnelle »), et de disposer d’un équipement fonctionnant toute l’année et en continu.
« une question de rationalité »
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« Nous cherchons à travailler le plus en amont possible, pour nous inscrire dès le départ dans la stratégie des villes et participer à la réflexion d'un développement durable », ajoute Stéphane Quéré ; « Car si la municipalité vient nous consulter quasiment au terme d'un projet, nous risquons de nous retrouver face à la nécessité de défaire ce qui a été réalisé pour aménager certains réseaux, ou de réaliser des infrastructures plus chères pour nous « greffer » sur ce projet. Nous prenons presque toujours, dans ces cas là, une solution par défaut, c'est à dire plus coûteuse ou moins écologique que ce que nous aurions pu mettre en œuvre si nous étions intervenus au départ. Pour nous, ce n'est donc pas tant un raisonnement économique qu’une question de rationalité ».
Cette logique d'intervention au plus tôt se traduit par l'implication du groupe GDF-Suez dans l'aménagement du quartier « 22@ » de Barcelone, à travers sa filiale Districlima, avec aujourd'hui deux centrales qui permettent d’alimenter un réseau de froid en puisant l'eau de mer, et d’alimenter un réseau de chaleur en utilisant la vapeur provenant de l’incinération des déchets.
Selon le Directeur du Développement Urbain du groupe industriel, « c'est un exemple d'un type de projet parfaitement reproductible, pouvant s'inscrire dans la démarche du « City Protocol » ; nous parlons beaucoup aujourd’hui de Smart Grid, mais il faut prendre conscience qu'il n'est pas forcément nécessaire de mettre des capteurs partout pour appliquer le concept de Smart City : nous avons déjà une base d’information très largement suffisante pour développer ce concept de ville intelligente. Mais pour cela, il s'avère utile de traiter et croiser les données des différents services que sont le transport, l’énergie, les déchets,... »
Cette logique d'intervention au plus tôt se traduit par l'implication du groupe GDF-Suez dans l'aménagement du quartier « 22@ » de Barcelone, à travers sa filiale Districlima, avec aujourd'hui deux centrales qui permettent d’alimenter un réseau de froid en puisant l'eau de mer, et d’alimenter un réseau de chaleur en utilisant la vapeur provenant de l’incinération des déchets.
Selon le Directeur du Développement Urbain du groupe industriel, « c'est un exemple d'un type de projet parfaitement reproductible, pouvant s'inscrire dans la démarche du « City Protocol » ; nous parlons beaucoup aujourd’hui de Smart Grid, mais il faut prendre conscience qu'il n'est pas forcément nécessaire de mettre des capteurs partout pour appliquer le concept de Smart City : nous avons déjà une base d’information très largement suffisante pour développer ce concept de ville intelligente. Mais pour cela, il s'avère utile de traiter et croiser les données des différents services que sont le transport, l’énergie, les déchets,... »
Travailler ensemble
L'engagement de GDF-Suez dans le processus de City Protocol vise deux objectifs principaux. « Il s'agit d'abord de faire passer un message », souligne Stéphane Quéré : « Quand nous travaillons dans une ville, nous devons travailler ensemble pour être le plus efficient possible. Cette concertation doit impliquer bien évidemment les responsables municipaux, les entreprises privées, les organisations industrielles... bref, tous les intervenants concernés par le projet. Le but étant d'arriver à un langage commun avec les urbanistes et architectes. En second lieu, nous avons tous à apprendre les uns des autres. Et ce n'est pas un hasard si le projet de City Protocol a été lancé à Barcelone, une ville exemplaire pour son ouverture à l'innovation en matière de développement urbain ».
L'idée étant de reproduire des solutions mises en œuvre parmi quatre vingt dix cités, universités et entreprises privées impliquées dans ce projet de City Protocol. En Méditerranée, six villes restent aujourd'hui très engagées dans cette vaste démarche d'échange d'informations : Barcelone, Gênes, Livourne, Nice, Rome et Turin. Avec un objectif commun : apporter des réponses adaptées à des problématiques communes, dont la gestion des énergies, en établissant des standards pour que chaque ville puisse appliquer les solutions les plus efficaces. Une logique de « bonne intelligence » entre responsables municipaux et prestataires de services, où chacun doit, au final, y trouver son compte.
Lire aussi : Barcelone inaugure le « City Protocol »
Voir la vidéo (en anglais) : présentation du City Protocol
L'idée étant de reproduire des solutions mises en œuvre parmi quatre vingt dix cités, universités et entreprises privées impliquées dans ce projet de City Protocol. En Méditerranée, six villes restent aujourd'hui très engagées dans cette vaste démarche d'échange d'informations : Barcelone, Gênes, Livourne, Nice, Rome et Turin. Avec un objectif commun : apporter des réponses adaptées à des problématiques communes, dont la gestion des énergies, en établissant des standards pour que chaque ville puisse appliquer les solutions les plus efficaces. Une logique de « bonne intelligence » entre responsables municipaux et prestataires de services, où chacun doit, au final, y trouver son compte.
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