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ITALIE. Il ne passe pas... Le décret-loi anti-immigration, promulgué en novembre 2018 par le gouvernement italien et inspiré par Matteo Salvini (chef du parti d'extrême droite La Ligue), ministre de l'Intérieur, rencontre une fronde de la part de certains maires du pays.
Leoluca Orlando, maire de Palerme (Sicile), dénonce "un texte inhumain, car il viole les droits de l'Homme, et criminogène, car il transforme en illégaux des personnes qui se trouvent légitimement sur notre territoire."
Et il n'est pas le seul à s'en plaindre. Les édiles de Naples, de Florence, de Parme, entre autres, rejoignent le combat. Tandis que ceux de Vérone, Venise et Gênes apportent leur soutien au ministre de l'Intérieur.
Au centre des oppositions figure une disposition interdisant l'obtention d'un droit de résidence aux personnes titulaires d'un permis de séjour. Pourtant ce droit de résidence permet aux maires de délivrer une carte d'identité et d'inscrire les détenteurs au service sanitaire social (obligatoire pour accéder à certaines prestations de santé). Jeudi 3 janvier 2019, le maire de Palerme a décidé de ne pas appliquer la partie du texte relevant des compétences des communes. "Il ne s'agit pas de désobéissance civile, ni d'objection de conscience, mais de la simple application des droits constitutionnels à tous ceux qui vivent dans notre pays", insiste-t-il.
De son côté, Luigi de Magistris, maire de Naples, va laisser accoster le Sea-Watch 3 - et ses migrants à bord secourus en mer fin décembre 2018 - dans le port de sa ville alors que le gouvernement italien s'oppose à tout accueil de navires humanitaires. Au point même de vouloir faire saisir l'Aquarius de l'association SOS Méditerranée, à quai à Marseille faute de pavillon, pour "traitement illégal de déchets et plus précisément de tri illicite de vingt-quatre tonnes de déchets toxiques".
Ce blocage des maires, qui refusent non seulement d'appliquer cette loi mais comptent l'attaquer sur son inconstitutionnalité, fait réagir Matteo Salvini. "Certains maires regrettent les temps passé de l'immigration, mais pour eux aussi la belle vie c'est fini (...) ceux qui aident les migrants illégaux haïssent les Italiens", indique-t-il sur son compte Facebook. Il prédit à ceux qui refuseraient de se soumettre qu'ils devront "répondre devant la loi et l'Histoire."
Leoluca Orlando, maire de Palerme (Sicile), dénonce "un texte inhumain, car il viole les droits de l'Homme, et criminogène, car il transforme en illégaux des personnes qui se trouvent légitimement sur notre territoire."
Et il n'est pas le seul à s'en plaindre. Les édiles de Naples, de Florence, de Parme, entre autres, rejoignent le combat. Tandis que ceux de Vérone, Venise et Gênes apportent leur soutien au ministre de l'Intérieur.
Au centre des oppositions figure une disposition interdisant l'obtention d'un droit de résidence aux personnes titulaires d'un permis de séjour. Pourtant ce droit de résidence permet aux maires de délivrer une carte d'identité et d'inscrire les détenteurs au service sanitaire social (obligatoire pour accéder à certaines prestations de santé). Jeudi 3 janvier 2019, le maire de Palerme a décidé de ne pas appliquer la partie du texte relevant des compétences des communes. "Il ne s'agit pas de désobéissance civile, ni d'objection de conscience, mais de la simple application des droits constitutionnels à tous ceux qui vivent dans notre pays", insiste-t-il.
De son côté, Luigi de Magistris, maire de Naples, va laisser accoster le Sea-Watch 3 - et ses migrants à bord secourus en mer fin décembre 2018 - dans le port de sa ville alors que le gouvernement italien s'oppose à tout accueil de navires humanitaires. Au point même de vouloir faire saisir l'Aquarius de l'association SOS Méditerranée, à quai à Marseille faute de pavillon, pour "traitement illégal de déchets et plus précisément de tri illicite de vingt-quatre tonnes de déchets toxiques".
Ce blocage des maires, qui refusent non seulement d'appliquer cette loi mais comptent l'attaquer sur son inconstitutionnalité, fait réagir Matteo Salvini. "Certains maires regrettent les temps passé de l'immigration, mais pour eux aussi la belle vie c'est fini (...) ceux qui aident les migrants illégaux haïssent les Italiens", indique-t-il sur son compte Facebook. Il prédit à ceux qui refuseraient de se soumettre qu'ils devront "répondre devant la loi et l'Histoire."