
François Bontemps (photo AB)
FRANCE / ALGÉRIE. Econostrum.info : Que fait Provost et quel est son métier de base ?
François Bontemps : Provost est une société familiale basée dans le nord de la France, à Lille. Nous employons 500 personnes et réalisons un chiffre d’affaires de 80 M€. Nous sommes le leader français du rayonnage industriel. Nous avons des produits dans quatre métiers qui sont le stockage, la manutention, l’équipement et la cloison.
Econostrum.info : Depuis quand êtes-vous présent en Algérie ?
François Bontemps : Provost est présent en Algérie depuis dix ans. Nous avions envie de travailler en Algérie. Au départ, nous avions commencé à travailler en accompagnant les entreprises françaises. Par la suite, nous avons trouvé un distributeur en Algérie et depuis sept ans, nous travaillons avec la société Kollirama qui est notre distributeur en Algérie.
François Bontemps : Provost est une société familiale basée dans le nord de la France, à Lille. Nous employons 500 personnes et réalisons un chiffre d’affaires de 80 M€. Nous sommes le leader français du rayonnage industriel. Nous avons des produits dans quatre métiers qui sont le stockage, la manutention, l’équipement et la cloison.
Econostrum.info : Depuis quand êtes-vous présent en Algérie ?
François Bontemps : Provost est présent en Algérie depuis dix ans. Nous avions envie de travailler en Algérie. Au départ, nous avions commencé à travailler en accompagnant les entreprises françaises. Par la suite, nous avons trouvé un distributeur en Algérie et depuis sept ans, nous travaillons avec la société Kollirama qui est notre distributeur en Algérie.
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
Econostrum.info : Comptez-vous passer du stade de la commercialisation à celui de la production ?
François Bontemps : Tout à fait, comme nous travaillons bien, nous allons créer une joint-venture avec Kollirama. Dans un premier temps, nous ferons du commercial, ensuite nous lancerons une unité de production.
Econostrum.info : Comptez-vous produire dans vos quatre métiers de base ?
François Bontemps : Non, dans un premier temps, nous ne produirons que pour le rayonnage. Nous avons de nombreux clients ici. Ce que l’on veut, c’est créer tout ce qui est produit d’accessoires au départ, comme les protège-montant. Nous ne ferons pas de profilage car cela nécessite un investissement très lourd alors qu’il n’existe pas de marché suffisamment important.
Econostrum.info : Quel sera le coût de l’investissement et quand l’usine sera-t-elle opérationnelle ?
François Bontemps : Nous allons démarrer la phase commerciale avec l’embauche de cinq personnes. Nous aurons 5 000 € de capital social. D’emblée, nous serons sur le 51/49% étant donné que nous passerons sur une phase de production. Le montage de l’usine se fera à Alger dans moins de trois ans.
François Bontemps : Tout à fait, comme nous travaillons bien, nous allons créer une joint-venture avec Kollirama. Dans un premier temps, nous ferons du commercial, ensuite nous lancerons une unité de production.
Econostrum.info : Comptez-vous produire dans vos quatre métiers de base ?
François Bontemps : Non, dans un premier temps, nous ne produirons que pour le rayonnage. Nous avons de nombreux clients ici. Ce que l’on veut, c’est créer tout ce qui est produit d’accessoires au départ, comme les protège-montant. Nous ne ferons pas de profilage car cela nécessite un investissement très lourd alors qu’il n’existe pas de marché suffisamment important.
Econostrum.info : Quel sera le coût de l’investissement et quand l’usine sera-t-elle opérationnelle ?
François Bontemps : Nous allons démarrer la phase commerciale avec l’embauche de cinq personnes. Nous aurons 5 000 € de capital social. D’emblée, nous serons sur le 51/49% étant donné que nous passerons sur une phase de production. Le montage de l’usine se fera à Alger dans moins de trois ans.

Le code des marchés publics est lourd (photo AB)
"La première usine hors Europe se fera en Algérie"
Econostrum.info : La nouvelle réglementation vous a-t-elle posé problème ?
François Bontemps : Non, nous avons envie d’investir dans ce pays dans lequel nous travaillons bien. Par contre, ce que je trouve dommage, c’est la question du Credoc qui est contraignant financièrement. Autre problème, celui de la remontée des dividendes. Le gouvernement algérien limite la remontée des dividendes pour les sociétés étrangères. Or, quand on est une société étrangère, nous sommes là aussi pour faire du profit. Quant au code des marchés publics, il est lourd, ce qui limite même les producteurs.
Econostrum.info : Quel chiffre d’affaires visez-vous une fois que la production démarrera ? Avez-vous l’intention d’exporter une partie de votre production future ?
François Bontemps : Nous visons un chiffre d’affaire de 5 à 7 M€ en Algérie. Les produits ne seront pas fabriqués que pour l’Algérie. Nous comptons en exporter une partie. En premier lieu, vers les pays du Maghreb, ensuite vers le marché européen. Au départ, nous emploierons une trentaine de personnes.
Econostrum.info : Provost s’est-il développé dans d’autres pays, notamment ceux de la rive sud de la Méditerranée ?
François Bontemps : Nous sommes présents dans plusieurs pays européens, en Algérie et au Maroc. Mais la première usine hors Europe se fera en Algérie.
François Bontemps : Non, nous avons envie d’investir dans ce pays dans lequel nous travaillons bien. Par contre, ce que je trouve dommage, c’est la question du Credoc qui est contraignant financièrement. Autre problème, celui de la remontée des dividendes. Le gouvernement algérien limite la remontée des dividendes pour les sociétés étrangères. Or, quand on est une société étrangère, nous sommes là aussi pour faire du profit. Quant au code des marchés publics, il est lourd, ce qui limite même les producteurs.
Econostrum.info : Quel chiffre d’affaires visez-vous une fois que la production démarrera ? Avez-vous l’intention d’exporter une partie de votre production future ?
François Bontemps : Nous visons un chiffre d’affaire de 5 à 7 M€ en Algérie. Les produits ne seront pas fabriqués que pour l’Algérie. Nous comptons en exporter une partie. En premier lieu, vers les pays du Maghreb, ensuite vers le marché européen. Au départ, nous emploierons une trentaine de personnes.
Econostrum.info : Provost s’est-il développé dans d’autres pays, notamment ceux de la rive sud de la Méditerranée ?
François Bontemps : Nous sommes présents dans plusieurs pays européens, en Algérie et au Maroc. Mais la première usine hors Europe se fera en Algérie.