FRANCE / ITALIE. La France a mieux résisté à la crise que la plupart de ses voisins européens du sud. Mais cette inertie qui l'a protégé un temps joue maintenant en sa défaveur. Elle affiche pour 2016 un PIB (produit intérieur brut) en progression de 1,1%. Pas de quoi se pâmer de béatitude, même si pour la première fois depuis cinq ans, la France fait mieux que 1% de croissance.
Le pays réduit également à une allure d’escargot son déficit public. Il devrait passer à 3,3% en 2016, contre 3,5 % en 2015 et 2,9% prévus par la Commission européenne en 2017. Ce passage sous la barre symbolique des 3% constituerait une première depuis dix ans. La dette publique reste à un niveau élevé. Elle atteint 96,4% du PIB en 2016 et devrait passer à 96,8% en 2017 et 97,1% en 2018.
Le taux de chômage s'améliore lui aussi. Très très légèrement. En 2016, il baisse pour la seconde année consécutive pour atteindre 10% (10,2% en 1015). Le secteur privé a créé en 2016 plus de 190 000 emplois.
Le pays réduit également à une allure d’escargot son déficit public. Il devrait passer à 3,3% en 2016, contre 3,5 % en 2015 et 2,9% prévus par la Commission européenne en 2017. Ce passage sous la barre symbolique des 3% constituerait une première depuis dix ans. La dette publique reste à un niveau élevé. Elle atteint 96,4% du PIB en 2016 et devrait passer à 96,8% en 2017 et 97,1% en 2018.
Le taux de chômage s'améliore lui aussi. Très très légèrement. En 2016, il baisse pour la seconde année consécutive pour atteindre 10% (10,2% en 1015). Le secteur privé a créé en 2016 plus de 190 000 emplois.
Seule la Grèce fait moins bien que l'Italie
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Si la France souffre d'un endettement important, l'Italie croule carrément sous la dette et ne peut compter sur sa croissance pour en venir à bout. Son PIB ne progresse que de 0,9% en 2016 (0,7% en 2015), pour atteindre péniblement son niveau de 2010. Un taux très faible. Il constitue pourtant le meilleur enregistré depuis 2010.
L'Italie ne devrait pas réussir à dépasser 1% en 2017 et 2018 selon la Commission européenne et le gouvernement transalpin. Il s'agira alors du plus faible taux de croissance de la zone euro. Pour le ministre italien de l'Économie, Pier Carlo Padoan, la croissance reste « encore trop lente.»
À 2,4% du PIB, le déficit public recule à son niveau le plus faible depuis 2007 (2,7% en 2015). Mais avec un PIB plat, l'endettement du pays continue de s’accroître pour atteindre 132,6% du PIB en 2016 (132% en 2015). L'Italie se classe avant-dernière de la zone Euro pour son endettement et sa croissance. Juste avant la Grèce.
L'Italie ne devrait pas réussir à dépasser 1% en 2017 et 2018 selon la Commission européenne et le gouvernement transalpin. Il s'agira alors du plus faible taux de croissance de la zone euro. Pour le ministre italien de l'Économie, Pier Carlo Padoan, la croissance reste « encore trop lente.»
À 2,4% du PIB, le déficit public recule à son niveau le plus faible depuis 2007 (2,7% en 2015). Mais avec un PIB plat, l'endettement du pays continue de s’accroître pour atteindre 132,6% du PIB en 2016 (132% en 2015). L'Italie se classe avant-dernière de la zone Euro pour son endettement et sa croissance. Juste avant la Grèce.
Procédure d'infraction

Le secteur bancaire constitue l'un des talons d'Achille de l'Italie. Photo DR.
La Commission européenne l'a d’ailleurs menacée le 22 février 2017 d'une procédure d'infraction si elle ne prenait pas d'ici au 2 avril 2017 des mesures d'économies représentant au moins 0,2% de son PIB (3,4 mrds €). L'UE prévoit que la dette italienne représentera en 2017 plus de 133,3% de son PIB.
L'Italie prépare donc des mesures d'austérité qui devraient peser négativement sur le taux de chômage, de 11,9 % fin 2016 (11,6% en 2015).
Mais la péninsule doit également faire face à d'autres défis. Un tiers des créances douteuses européennes est détenu par des banques italiennes. Les établissements financiers italiens affichent l'un des plus mauvais taux de créances « pourries » d'Europe (16%).
Voire aussi : L'OCDE appelle l'Italie à accentuer ses réformes
L'Italie prépare donc des mesures d'austérité qui devraient peser négativement sur le taux de chômage, de 11,9 % fin 2016 (11,6% en 2015).
Mais la péninsule doit également faire face à d'autres défis. Un tiers des créances douteuses européennes est détenu par des banques italiennes. Les établissements financiers italiens affichent l'un des plus mauvais taux de créances « pourries » d'Europe (16%).
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