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MÉDITERRANÉE. Chaffik Saidi, partira fin septembre 2013 à Tunis pour y créer une unité de production et de distribution d’insecticides technologiques. Voici des mois que ce titulaire d'un master de commerce international et logistique, s'y prépare grâce au programme PACEIM de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD). Ce 7 septembre 2013 à Marseille, un dernier séminaire concluait sa formation. "Mon procédé se veut plus respectueux de l'environnement, 0% toxique et 100% efficace", se réjouit-il. Avec un autre lauréat, il a d'ores et déjà créé son entreprise dans le sud de la Méditerranée : Technocid.
Le programme sélectionne, depuis sa création en mars 2012, des ressortissants du sud de la Méditerranée (Algérie, Liban, Maroc, Tunisie) désireux d'entreprendre et d'innover. Avec la première promotion de 2012, soixante entrepreneurs bénéficient aujourd'hui "d’un accompagnement individualisé pendant quinze mois au nord et au sud de la Méditerranée pour réaliser les étapes essentielles de la création de leur entreprise", souligne l'IRD. Chaque individu pouvant bénéficier d'une aide financière allant jusqu'à 35 000 €. L'IRD souhaite ainsi contribuer à "l’insertion socio-économique de ces diplômés (...) au développement des territoires et au dynamisme du tissu entrepreneurial" dans le Sud méditerranéen.
Fatma Mokadmi a elle aussi participé à ce programme et envisage d’implanter une unité de production et de R&D en Tunisie et une autre commerciale en France pour la fabrication et de commercialisation d’endoprothèses de l’aorte . "Je veux créer un pont entre mon pays et la France, permettre un meilleur accès aux soins et soutenir l'innovation dans le domaine chirurgical", aspire t'elle. Pour l'heure, un dispositif médical a déjà été testé cliniquement et deux le seront prochainement. Même ambition de Oualid Sbai qui espère implanter une partie de sa production en Tunisie tout en localisant en France les travaux d'incubation. Après un doctorat en neurosciences à la Faculté de médecine de Marseille, dans le domaine des biotechnologies, il a pour projet de produire des anticorps et des kits de diagnostic à visée thérapeutique.
"La France a une responsabilité face à ces étudiants"
