
Naval Group et Fincantieri débutent mal leur lune de miel (photo : Naval Group)
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FRANCE/ITALIE. La constitution d'un Airbus de la Mer a du plomb dans l'aile. Dix jours après que le groupe italien de construction navale ait signé avec son homologue français un accord destiné à créer une société commune, Fincantieri vient de déposer un recours pour contester une procédure d'appel d'offres qui devrait sauf surprise bénéficier à Naval Group.
Fincantieri conteste l'impartialité de la procédure d'appel d'offres et demande au Consiliul Naţional de Soluţionare a Contestaţiilor de rebattre les cartes. Le contrat porte sur la construction de quatre corvettes, la rénovation de deux frégates, la création d’un centre d’entraînement des équipages et d’un pôle de maintenance de navires de guerre.
Après un appel d'offres lancé en mars 2018, le gouvernement roumain a sélectionné trois « finalistes » : Naval Group/SNC avec une offre de 1,2 milliard d’euros, le néerlandais Damen (1,25 milliard) et de l’italien Fincantieri (1,34 milliard). Avec l'offre la moins chère, Naval Group est très bien placé pour remporter le marché.
Avec 19 000 salariés, Fincantieri génère un chiffre d'affaires de 5 mrds€. Naval Group affiche 3,6 mrds€ de chiffre d'affaires réalisés par 15 000 collaborateurs. La co-entreprise créée à parité par les deux groupes aura son siège social à Gênes et une filiale à Ollioules (Var). De nombreux projets communs sont déjà envisagés, comme la rénovation des frégates Horizon des marines française et italienne ou encore la construction de corvettes.
Fincantieri conteste l'impartialité de la procédure d'appel d'offres et demande au Consiliul Naţional de Soluţionare a Contestaţiilor de rebattre les cartes. Le contrat porte sur la construction de quatre corvettes, la rénovation de deux frégates, la création d’un centre d’entraînement des équipages et d’un pôle de maintenance de navires de guerre.
Après un appel d'offres lancé en mars 2018, le gouvernement roumain a sélectionné trois « finalistes » : Naval Group/SNC avec une offre de 1,2 milliard d’euros, le néerlandais Damen (1,25 milliard) et de l’italien Fincantieri (1,34 milliard). Avec l'offre la moins chère, Naval Group est très bien placé pour remporter le marché.
Avec 19 000 salariés, Fincantieri génère un chiffre d'affaires de 5 mrds€. Naval Group affiche 3,6 mrds€ de chiffre d'affaires réalisés par 15 000 collaborateurs. La co-entreprise créée à parité par les deux groupes aura son siège social à Gênes et une filiale à Ollioules (Var). De nombreux projets communs sont déjà envisagés, comme la rénovation des frégates Horizon des marines française et italienne ou encore la construction de corvettes.