
L'ombre de nouveaux mouvements de grève des aiguilleurs du ciel plane sur les aéroports français (photo F.Dubessy)
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FRANCE. 40% en moyenne des vols annulés mercredi 8 avril 2015 et 50% le lendemain, des aéroports qui avaient préféré fermer, la grève des contrôleurs aériens aurait coûté à la compagnie Air France entre 10 et 20 M€ selon son PDG, Frédéric Gagey, cité par notre confrère le Parisien-Aujourd'hui en France. Et encore ne s'agit-il que d'une estimation. Il faudra, en effet, prendre en compte les voyages dont le remboursement sera demandé mais aussi l'impact sur le choix des passagers pour les futurs déplacements et les prochains mouvements de grève...
La FNAM (Fédération nationale de l'aviation marchande), représentant 95% du transport aérien français), indique que plus de 1 300 vols ont été annulés sur ces deux journées et donne une perte de recette supérieure à 20 M€ pour le transport aérien français. "Certaines compagnies membres de la FNAM ont perdu plus de 60% de leur chiffre d'affaires. Les seules économies ayant porté sur le carburant des vols annulés. Les effets induits sur la marge sont donc désastreux pour les compagnies aériennes françaises et l'aviation d'affaires tout comme les impacts dans les aéroports" précisent ses responsables dans un communiqué publié vendredi 10 avril 2015 en fin d'après-midi.
L'Union des aéroports français (UAF) a dénoncé vigoureusement ces nombreuses perturbations pour les passagers, les compagnies aériennes et les aéroports. "Encore une fois, le transport aérien est lourdement touché alors que ce secteur économique, qui contribue à la vie des territoires, est déjà suffisamment en difficulté. Cette grève, qui s'ajoute au cumul des taxes et aux nombreux mouvements sociaux passés, porte un nouveau coup dur à la compétitivité des compagnies aériennes et des aéroports français" note l'association, qui représente 155 aéroports en France, dans un communiqué publié jeudi 9 avril 2015.
Des négociations sont prévues lundi 13 avril 2015 entre Alain Vidalies, secrétaire d'Etat français aux transports, et les représentants du Syndicat national des contrôleurs de trafic aérien (SNCTA), premier syndicat des contrôleurs aériens avec près de 50% des voux aux dernières élections professionnelles. Les discussions porteront notamment sur le passage de 57 à 59 ans de l'âge limite de départ à la retraite des aiguilleurs du ciel.
"La France est le seul pays d'Europe occidentale à permettre aux contrôleurs aériens de travailler jusqu'à 59 ans. Ce choix, imposé par les récentes réformes sur les retraites, a été appliqué aux contrôleurs français sans étude préalable. Les effets induits d'une telle disposition, notamment sur les aptitudes cognitives ou médicales, n'ont jamais été évalués" indique le SNCTA dans un communiqué.
Les contrôleurs aériens demandent à bénéficier d'accords spécifiques pour leur profession. Ils craignent un risque de surcharge de l'espace aérien et dénoncent une surréglementation européenne.
La FNAM (Fédération nationale de l'aviation marchande), représentant 95% du transport aérien français), indique que plus de 1 300 vols ont été annulés sur ces deux journées et donne une perte de recette supérieure à 20 M€ pour le transport aérien français. "Certaines compagnies membres de la FNAM ont perdu plus de 60% de leur chiffre d'affaires. Les seules économies ayant porté sur le carburant des vols annulés. Les effets induits sur la marge sont donc désastreux pour les compagnies aériennes françaises et l'aviation d'affaires tout comme les impacts dans les aéroports" précisent ses responsables dans un communiqué publié vendredi 10 avril 2015 en fin d'après-midi.
L'Union des aéroports français (UAF) a dénoncé vigoureusement ces nombreuses perturbations pour les passagers, les compagnies aériennes et les aéroports. "Encore une fois, le transport aérien est lourdement touché alors que ce secteur économique, qui contribue à la vie des territoires, est déjà suffisamment en difficulté. Cette grève, qui s'ajoute au cumul des taxes et aux nombreux mouvements sociaux passés, porte un nouveau coup dur à la compétitivité des compagnies aériennes et des aéroports français" note l'association, qui représente 155 aéroports en France, dans un communiqué publié jeudi 9 avril 2015.
Des négociations sont prévues lundi 13 avril 2015 entre Alain Vidalies, secrétaire d'Etat français aux transports, et les représentants du Syndicat national des contrôleurs de trafic aérien (SNCTA), premier syndicat des contrôleurs aériens avec près de 50% des voux aux dernières élections professionnelles. Les discussions porteront notamment sur le passage de 57 à 59 ans de l'âge limite de départ à la retraite des aiguilleurs du ciel.
"La France est le seul pays d'Europe occidentale à permettre aux contrôleurs aériens de travailler jusqu'à 59 ans. Ce choix, imposé par les récentes réformes sur les retraites, a été appliqué aux contrôleurs français sans étude préalable. Les effets induits d'une telle disposition, notamment sur les aptitudes cognitives ou médicales, n'ont jamais été évalués" indique le SNCTA dans un communiqué.
Les contrôleurs aériens demandent à bénéficier d'accords spécifiques pour leur profession. Ils craignent un risque de surcharge de l'espace aérien et dénoncent une surréglementation européenne.
Deux mouvements de grève prévus dans les prochaines semaines
Si le ciel français a retrouvé vendredi 10 avril 2015 toute son activité en ce début de vacances pour une partie des scolaires français, il ne s'agit que d'un sursis. Deux préavis de grève demeurent encore en suspens. Des mouvements pourraient, en effet, encore se dérouler du 16 au 18 avril 2015 et du 29 avril au 2 mai 2015.
L'UAF "appelle les syndicats à une prise de conscience et demande que les grèves, pour lesquelles les préavis ont été déposés, n'aient pas lieu. Dans le cas contraire, ce serait la déraison qui l'emporterait."
De son côté, la FNAM parle d'"effets catastrophiques qui pourraient toucher les compagnies aériennes françaises si les autres préavis de grève des contrôleurs aériens se confirmaient."
L'UAF "appelle les syndicats à une prise de conscience et demande que les grèves, pour lesquelles les préavis ont été déposés, n'aient pas lieu. Dans le cas contraire, ce serait la déraison qui l'emporterait."
De son côté, la FNAM parle d'"effets catastrophiques qui pourraient toucher les compagnies aériennes françaises si les autres préavis de grève des contrôleurs aériens se confirmaient."