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9 mrds € pour la recapitalisation de CatalunyaCaixa (photo : F. Matéo)
ESPAGNE. La Commission Européenne a approuvé, mercredi 28 novembre 2012, le plan de restructuration de quatre banques espagnoles nationalisées pour faire face à leurs difficultés, financières : BFA-Bankia, Novagalicia, CatalunyaCaixa et Banco de Valencia.
Les crédits du mécanisme de stabilité européen peuvent ainsi être transférés au FROB (Fonds de Restructuration Ordonnée Bancaire), chargé de cette réorganisation du secteur en Espagne.
L'enveloppe d'argent public dédié à ces recapitalisations atteint 37 mrds € pour ces quatre entités, dont 18 mrds € pour Bankia. « Ces fonds permettront aux banques de revenir à la rentabilité », assure Joaquin Almunia, vice-président de la Commission Européenne, en charge de la Concurrence.
En contrepartie, Bankia, Novagalicia et CatalunyaCaixa devront être soumises, au cours des cinq prochaines années, à une « cure d'austérité » se traduisant par une réduction drastique du nombre d'agences, et donc de salariés. Bruxelles exige une réduction de 60% des actifs de ces banques.
La plus importante de ces entités, Bankia, devra ainsi procéder à 6 000 licenciements et baisser le rideau d'un millier de vitrines. Au terme de ce plan de restructuration, Bankia, Novagalicia et CatalunyaCaixa deviendront à nouveau privatisables. Comme c'est déjà le cas pour Banco de Valencia, désormais intégrée au groupe CaixaBank avec une aide du fonds européen de 4,5 mrds € pour assurer cette reprise.
Toutes les banques nationalisées et recapitalisées devront par ailleurs abandonner leurs participations industrielles pour concentrer leur activité sur le crédit aux particuliers et aux entreprises.
Les crédits du mécanisme de stabilité européen peuvent ainsi être transférés au FROB (Fonds de Restructuration Ordonnée Bancaire), chargé de cette réorganisation du secteur en Espagne.
L'enveloppe d'argent public dédié à ces recapitalisations atteint 37 mrds € pour ces quatre entités, dont 18 mrds € pour Bankia. « Ces fonds permettront aux banques de revenir à la rentabilité », assure Joaquin Almunia, vice-président de la Commission Européenne, en charge de la Concurrence.
En contrepartie, Bankia, Novagalicia et CatalunyaCaixa devront être soumises, au cours des cinq prochaines années, à une « cure d'austérité » se traduisant par une réduction drastique du nombre d'agences, et donc de salariés. Bruxelles exige une réduction de 60% des actifs de ces banques.
La plus importante de ces entités, Bankia, devra ainsi procéder à 6 000 licenciements et baisser le rideau d'un millier de vitrines. Au terme de ce plan de restructuration, Bankia, Novagalicia et CatalunyaCaixa deviendront à nouveau privatisables. Comme c'est déjà le cas pour Banco de Valencia, désormais intégrée au groupe CaixaBank avec une aide du fonds européen de 4,5 mrds € pour assurer cette reprise.
Toutes les banques nationalisées et recapitalisées devront par ailleurs abandonner leurs participations industrielles pour concentrer leur activité sur le crédit aux particuliers et aux entreprises.