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PALESTINE. Lors d'une conférence des donateurs, mardi 20 mars 2018 à Bruxelles, une enveloppe de 456 M€ (dont 362,5 M€ déjà promis auparavant) a pu être dégagée pour le projet d'une usine centrale de dessalement près de Deir Al-Balah au centre de la bande de Gaza. Organisée à l'initiative de l'Union européenne, en marge de la réunion annuelle de printemps du groupe international de coordination des donateurs à l'appui de l'économie palestinienne, elle réunissait notamment la Banque islamique de développement (BID), la Banque européenne d'investissement (BEI) et la Banque mondiale (BM) autour de la Commission européenne, de l'Autorité palestinienne et de l'Union pour la Méditerranée (UpM).
La somme promise de 456 M€ représente 80% du coût de cet outil (562,3 M€) destiné à alimenter en eau douce les deux millions d'habitants de la bande de Gaza touchés par une pénurie chronique d'eau. Dans ce territoire, 95% de l'eau n'est pas potable en raison du pompage excessif de l'aquifère côtier.
Le dossier comporte trois projets intégrés : la construction d'une usine de dessalement d'eau de mer par osmose inverse (SWRO) d'une capacité de 55 millions de mètres cubes et d'un coût de 302,5 M€, un système de transport Nord-Sud (130 M€) et une centrale électrique fonctionnant au solaire combiné à deux éoliennes (87,5 M€).
La somme promise de 456 M€ représente 80% du coût de cet outil (562,3 M€) destiné à alimenter en eau douce les deux millions d'habitants de la bande de Gaza touchés par une pénurie chronique d'eau. Dans ce territoire, 95% de l'eau n'est pas potable en raison du pompage excessif de l'aquifère côtier.
Le dossier comporte trois projets intégrés : la construction d'une usine de dessalement d'eau de mer par osmose inverse (SWRO) d'une capacité de 55 millions de mètres cubes et d'un coût de 302,5 M€, un système de transport Nord-Sud (130 M€) et une centrale électrique fonctionnant au solaire combiné à deux éoliennes (87,5 M€).
Des appels d'offres en avril 2018
"Ce programme aura un impact direct sur la santé publique et la situation humanitaire dans la bande de Gaza. En outre, il contribuera à la régénération de l'aquifère côtier. Il fournira également des perspectives d'emplois et de développement économique, ce qui contribue à la stabilité de la région", souligne Miguel Garcia-Herraiz, secrétaire général adjoint de l'UpM pour l'Eau et l'Environnement.
Le projet existe depuis juin 2011 et son approbation par les quarante-trois Etats membres de l'UpM. Il avait été labellisé par cette institution à Bruxelles, au niveau ministériel en juillet 2011, durant la 11e conférence de la Femip (Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat), bras financier de la BEI dans les pays méditerranéens.
Puis était devenu un serpent de mer, malgré les annonces régulières, dans cette zone contrôlée depuis 2007 par le mouvement islamiste Hamas et subissant de fait un blocus de ses voisins Israël et l'Égypte. Aujourd'hui, après cette conférence, le dossier entre dans sa phase de conception et de construction. La BEI lancera, le 15 avril 2018, la procédure des appels d'offres.
Lire aussi : Loïc Fauchon : "Il n'est pas possible d'assoiffer la Palestine dont la population ne cesse d'augmenter"
Le projet existe depuis juin 2011 et son approbation par les quarante-trois Etats membres de l'UpM. Il avait été labellisé par cette institution à Bruxelles, au niveau ministériel en juillet 2011, durant la 11e conférence de la Femip (Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat), bras financier de la BEI dans les pays méditerranéens.
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