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ITALIE. Ferrovie dello Stato (FS) renonce finalement à participer au projet de reprise de la compagnie aérienne italienne Alitalia (22 millions de passagers transportés en 2018 et 11 000 salariés). Les chemins de fers italiens ont arrêté le suspens qui durait depuis début 2019. "Pour nous, cette procédure est close, nous sommes sortis de l'opération", déclarait Gianfranco Battisti, président de FS, devant une commission du parlement italien.
Le gouvernement italien avait pourtant consenti en mai 2019 à accorder un délai à FS. La solution s'orientait alors vers une répartition des 40% du capital non détenus par l'Etat entre FS (30%), Delta Air Lines (15%) et le Trésor italien (15%). FS avait le 31 octobre 2019 redéposer une offre stipulant qu'il ne voulait pas prendre le contrôle majoritaire et demandait l'appui d'une compagnie aérienne de premier plan.
Placée en mai 2017 sous tutelle, la compagnie est administrée depuis décembre 2019 par Giuseppe Leogrande, un commissaire désigné par le gouvernement italien. Elle cherche depuis deux ans un repreneur. Elle l'avait trouvé avec Etihad Airways, mais ses salariés avaient refusé le plan de la compagnie émiratie qui prévoyait 1 700 licenciements. Puis avec Atlantia (ex-Autostrade, constructeur et concessionnaire d'autoroutes - propriété de la famille Benetton) en novembre 2019 qui, confrontée à d'autres problèmes (sa responsabilité dans l'effondrement du pont de Gênes pourrait la voir déchoir de ses concessions), n'a pas les faveurs du gouvernement. Lufthansa était aussi entrée dans la boucle avant de décliner.
Reste Delta Air Lines qui a promis de mettre sur la table un investissement de 100 M€ et de prendre 10% du capital. Mais, la compagnie américaine n'ira pas seule sur le dossier.
Alitalia - qui perd 300 M€ par an et ne dispose plus que de 14% de parts de marché en Italie - a désormais jusqu'au 31 mai 2020 pour proposer un nouveau plan de relance. Elle a reçu un nouveau prêt de 400 M€ en décembre 2019 pour lui permettre de poursuivre ses activités. Il venait s'ajouter à celui de 900 M€ perçu en 2017. Des prêts qu'il faudra rembourser...
Le gouvernement italien avait pourtant consenti en mai 2019 à accorder un délai à FS. La solution s'orientait alors vers une répartition des 40% du capital non détenus par l'Etat entre FS (30%), Delta Air Lines (15%) et le Trésor italien (15%). FS avait le 31 octobre 2019 redéposer une offre stipulant qu'il ne voulait pas prendre le contrôle majoritaire et demandait l'appui d'une compagnie aérienne de premier plan.
Placée en mai 2017 sous tutelle, la compagnie est administrée depuis décembre 2019 par Giuseppe Leogrande, un commissaire désigné par le gouvernement italien. Elle cherche depuis deux ans un repreneur. Elle l'avait trouvé avec Etihad Airways, mais ses salariés avaient refusé le plan de la compagnie émiratie qui prévoyait 1 700 licenciements. Puis avec Atlantia (ex-Autostrade, constructeur et concessionnaire d'autoroutes - propriété de la famille Benetton) en novembre 2019 qui, confrontée à d'autres problèmes (sa responsabilité dans l'effondrement du pont de Gênes pourrait la voir déchoir de ses concessions), n'a pas les faveurs du gouvernement. Lufthansa était aussi entrée dans la boucle avant de décliner.
Reste Delta Air Lines qui a promis de mettre sur la table un investissement de 100 M€ et de prendre 10% du capital. Mais, la compagnie américaine n'ira pas seule sur le dossier.
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