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Seita ferme la dernière usine de cigarette en France (photo Altadis)
FRANCE. La société Seita (722 M€ de chiffre d'affaires en 2015) va fermer son site de production de Riom (Puy-de-Dôme) et son centre de recherche de Fleury-les-Aubrais (Loiret).
Le site de Riom, qui fabriquait les marques Gauloise, JPS et Royale, abrite la dernière usine de cigarettes en France continentale et emploie 239 salariés. Son activité sera transférée en Pologne et en Allemagne. Il ne reste plus qu'à Seita, une petite usine de cigarettes à Furiani (Haute-Corse) qui ne produit que pour le marché local, la Macotab (Manufacture corse de tabacs).
Le laboratoire compte lui quatre-sept employés.
Les deux fermetures se dérouleront au second semestre 2017.
Créé en 1926 et privatisé depuis 1995, le Français Seita (Service d'exploitation industrielle des tabacs et allumettes) a fusionné en 1999 avec l'Espagnol Tabacalera pour fonder le groupe Altadis (Alliance tabac distribution) contrôlé depuis 2008 par le britannique Imperial Brands (ex-Imperial Tobacco).
Déjà en décembre 2013, le fabricant de tabac et d'allumettes avait procédé à un plan social avec la suppression de 10% de ses effectifs et la fermeture de son usine de Cadix (114 salariés) en Andalousie. De 2000 à 2010, une dizaine d'usines en France ont fermé, l'avant-dernière à Carquefou en février 2015. Seita a compté jusqu'à vingt-deux manufactures de tabac réparties à travers l'hexagone.
Entre 2002 et 2015, le nombre de fumeurs a diminué de 37% en Europe et le nombre d'achat de tabac de 44% en France.
Le site de Riom, qui fabriquait les marques Gauloise, JPS et Royale, abrite la dernière usine de cigarettes en France continentale et emploie 239 salariés. Son activité sera transférée en Pologne et en Allemagne. Il ne reste plus qu'à Seita, une petite usine de cigarettes à Furiani (Haute-Corse) qui ne produit que pour le marché local, la Macotab (Manufacture corse de tabacs).
Le laboratoire compte lui quatre-sept employés.
Les deux fermetures se dérouleront au second semestre 2017.
Créé en 1926 et privatisé depuis 1995, le Français Seita (Service d'exploitation industrielle des tabacs et allumettes) a fusionné en 1999 avec l'Espagnol Tabacalera pour fonder le groupe Altadis (Alliance tabac distribution) contrôlé depuis 2008 par le britannique Imperial Brands (ex-Imperial Tobacco).
Déjà en décembre 2013, le fabricant de tabac et d'allumettes avait procédé à un plan social avec la suppression de 10% de ses effectifs et la fermeture de son usine de Cadix (114 salariés) en Andalousie. De 2000 à 2010, une dizaine d'usines en France ont fermé, l'avant-dernière à Carquefou en février 2015. Seita a compté jusqu'à vingt-deux manufactures de tabac réparties à travers l'hexagone.
Entre 2002 et 2015, le nombre de fumeurs a diminué de 37% en Europe et le nombre d'achat de tabac de 44% en France.