
Jacques Barrot, ancien vice-président de la Commission européenne, prone une mobilité durable en Méditerranée (photo Commission européenne)
FRANCE / MEDITERRANEE. "Il faut que la mobilité en Méditerranée soit une mobilité durable» a insisté Jacques Barrot, ancien vice-président de la Commission européenne, lors de la conclusion des travaux de la conférence internationale sur la prévention des risques majeurs environnementaux en Méditerranée, co-organisée à Nice, les 27 et 28 mai 2010, par l’université de Nice-Sophia Antipolis et la Stratégie Internationale de Prévention des Catastrophes des Nations Unies.
Près de 150 experts des pays du pourtour méditerranéen étaient réunis à cette occasion pour échanger leurs expériences dans l’objectif de promouvoir une approche "novatrice et opérationnelle" de la réduction des risques, qu’ils soient d’origine naturelle ou liés à l’activité humaine comme le transport.
Cette conférence internationale, la première d’un cycle de plusieurs rencontres qui se tiendront dans différents pays méditerranéens, s’inscrit dans le cadre de la préparation du Sommet de la Terre de 2012.
Près de 150 experts des pays du pourtour méditerranéen étaient réunis à cette occasion pour échanger leurs expériences dans l’objectif de promouvoir une approche "novatrice et opérationnelle" de la réduction des risques, qu’ils soient d’origine naturelle ou liés à l’activité humaine comme le transport.
Cette conférence internationale, la première d’un cycle de plusieurs rencontres qui se tiendront dans différents pays méditerranéens, s’inscrit dans le cadre de la préparation du Sommet de la Terre de 2012.
Mettre en place des outils pour pouvoir anticiper
Pour Jean Mascle, rapporteur général scientifique et technique des travaux, un constat s’impose. Des progrès sensibles avec le soutien de l’Union européenne ont été accomplis pour prévenir les risques liés au transport, mais il reste beaucoup à faire en matière de catastrophes naturelles. C’est particulièrement vrai pour les séismes ou les éruptions volcaniques avec deux zones particulièrement sensibles, les régions de Naples et d’Istanbul, situées à proximité d’une faille majeure.
"Transformer ces risques environnementaux en opportunité, tel est le défi qui est posé avec une ambition, construire ensemble un modèle de prévention des risques en Méditerranée" résume Jean Mascle pour qui il est impératif de mettre en place des outils d’observation, de mesure, de diagnostic afin de pouvoir anticiper.
"Transformer ces risques environnementaux en opportunité, tel est le défi qui est posé avec une ambition, construire ensemble un modèle de prévention des risques en Méditerranée" résume Jean Mascle pour qui il est impératif de mettre en place des outils d’observation, de mesure, de diagnostic afin de pouvoir anticiper.
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Créer un statut juridique des déplacés environnementaux
Pour le juriste Michel Prieur, "le droit court après la catastrophe". Ce sont des désastres comme les naufrages du Torrey Canon et de l’Erika, ou encore les explosions de Tchernobyl ou d’AZF à Toulouse qui ont contribué à adapter les normes juridiques face aux risques qui se concrétisent. Reste aujourd’hui à rendre tous ces dispositifs, souvent nationaux, plus cohérents.
Autre priorité évoquée par Michel Prieur, la nécessité de prendre en compte les droits de l’Homme face aux risques environnementaux qui se précisent. En 2008, dans le monde, on a compté près de 20 millions de personnes déplacées. Il faut inventer un statut juridique pour ces déplacés environnementaux".
Autre priorité évoquée par Michel Prieur, la nécessité de prendre en compte les droits de l’Homme face aux risques environnementaux qui se précisent. En 2008, dans le monde, on a compté près de 20 millions de personnes déplacées. Il faut inventer un statut juridique pour ces déplacés environnementaux".
Un campus spécialisé à Nice
L’université de Nice Sophia Antipolis, qui accueillait cette conférence internationale, compte se positionner comme un acteur de premier plan. Elle vient de créer un "Institut méditerranéen du risque, de l’environnement et du développement" (IMRDD) qui fédère déjà une trentaine de laboratoires et une vingtaine de formations.
Placé sous la responsabilité d’Alain Piquemal, vice-président de l’Université, l’IMRDD disposera dès la rentrée de septembre 2010 d’un hôtel à projets sur le site d’Eco Vallée, l’opération d’intérêt national de la plaine du Var à Nice et hébergera une Fondation réunissant différents partenaires industriels comme Vinci ou bancaires, comme la Banque Populaire Côte d'Azur (BPCA).
Placé sous la responsabilité d’Alain Piquemal, vice-président de l’Université, l’IMRDD disposera dès la rentrée de septembre 2010 d’un hôtel à projets sur le site d’Eco Vallée, l’opération d’intérêt national de la plaine du Var à Nice et hébergera une Fondation réunissant différents partenaires industriels comme Vinci ou bancaires, comme la Banque Populaire Côte d'Azur (BPCA).