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Depuis le 25 février 2009, le Stefanis est en attente de déchargement à Marseille. (Photo NBC)
FRANCE.La raffinerie Saint-Louis bientôt à cours de sucre. C’est la menace qui plane depuis quelques jours sur cette entreprise de 200 salariés qui importe son sucre uniquement via le port de Marseille. En raison des grèves perlées des agents portuaires, le Stefanis, vraquier arrivé il y a bientôt un mois, est toujours en attente de déchargement.
« Le bateau en provenance de Cuba est retenu à quai depuis le 25 février 2009. A ce jour, seulement 5.000 tonnes sur 8.000 ont été débarquées alors qu’il faut en moyenne deux jours pour réaliser ce type d’opération. Pour précision, ce bateau avait fait, avant Marseille, une escale au Portugal pour décharger également 8.000 tonnes de sucre et cet arrêt avait duré deux jours », a indiqué le 16 mars 2009, Christophe Huguet, directeur de la raffinerie Saint-Louis Sucre à Marseille.
« Le bateau en provenance de Cuba est retenu à quai depuis le 25 février 2009. A ce jour, seulement 5.000 tonnes sur 8.000 ont été débarquées alors qu’il faut en moyenne deux jours pour réaliser ce type d’opération. Pour précision, ce bateau avait fait, avant Marseille, une escale au Portugal pour décharger également 8.000 tonnes de sucre et cet arrêt avait duré deux jours », a indiqué le 16 mars 2009, Christophe Huguet, directeur de la raffinerie Saint-Louis Sucre à Marseille.

La production de Saint-Louis Sucre pourrait s'arrêter vers le 20 mars 2009 selon la direction (Photo NBC).
Conflit portuaire innoportun pour le sucrier en phase d'investissement
Un autre navire de 9.350 tonnes de sucre arrive le 17 mars mais, faute de place à quai disponible, il sera contraint d’attendre sur rade.
« La raffinerie existe depuis 1850 et c’est la première fois qu’un conflit dure aussi long temps et affecte à ce point notre activité. La situation devient critique et s’il n’y a pas un retour à la normale dans les prochaines heures, Saint-Louis Sucre devra procéder à un arrêt de la raffinerie la semaine prochaine pour une durée indéterminée », a ajouté Christophe Huguet.
Menacée de fermeture il y a deux ans, la raffinerie marseillaise avait réussi la prouesse de convaincre la maison-mère, le groupe allemand Südsucker, de développer les capacités de production et d’investir 6 millions d’euros dans l’outil de raffinage.
« A compter de septembre 2009, nous allons augmenter notre production annuelle de 150.000 à 250.000 tonnes. Dès cet été, nous allons recevoir des navires de 25.000 tonnes contre des petits bateaux 8 à 9.000 tonnes aujourd’hui. C’est au moment où nous décidons d’investir que nous sommes pris en otage et victimes d’un conflit qui nous est étranger», déplore M. Huguet.
« La raffinerie existe depuis 1850 et c’est la première fois qu’un conflit dure aussi long temps et affecte à ce point notre activité. La situation devient critique et s’il n’y a pas un retour à la normale dans les prochaines heures, Saint-Louis Sucre devra procéder à un arrêt de la raffinerie la semaine prochaine pour une durée indéterminée », a ajouté Christophe Huguet.
Menacée de fermeture il y a deux ans, la raffinerie marseillaise avait réussi la prouesse de convaincre la maison-mère, le groupe allemand Südsucker, de développer les capacités de production et d’investir 6 millions d’euros dans l’outil de raffinage.
« A compter de septembre 2009, nous allons augmenter notre production annuelle de 150.000 à 250.000 tonnes. Dès cet été, nous allons recevoir des navires de 25.000 tonnes contre des petits bateaux 8 à 9.000 tonnes aujourd’hui. C’est au moment où nous décidons d’investir que nous sommes pris en otage et victimes d’un conflit qui nous est étranger», déplore M. Huguet.