Ne manquez pas !
-
Le Slovaque Ján Kubiš prend la tête de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye
-
Les mesures de restriction se renforcent autour de la Méditerranée
-
Le gouvernement italien adopte un plan de relance de près de 223 mrds€ controversé par une partie de sa majorité
-
Le producteur français d'énergie renouvelable ZE Energy gagne un premier marché en Italie
ITALIE. "Si les immigrés ne passent pas, l'argent ne passera pas non plus !" C'est ces termes que le Matteo Renzi a menacé, mardi 25 octobre 2016, ses voisins européens. Le Président du Conseil des ministres italien en a assez de constater que certains pays de l'Union européenne ferment leurs frontières aux migrants.
En représailles, il veut donc ne plus verser les 20 mrds€ qu'il abonde au budget de l'Union européenne et dont 12 mrds€ lui reviennent. "Si la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie nous font la morale sur les immigrés, alors permettez que l'Italie dise (que) le mécanisme ne fonctionne plus" lançait-il sur la RAI 1.
Rome a déjà fait savoir à l'Union européenne qu'elle ne pourra pas tenir ses engagements en matière de déficit public. Elle impute cette entorse justement aux dépenses liées à l'accueil des réfugiés (et aussi aux inondations) qui s'accroissent, à cause de l'impasse dans laquelle ces immigrés se trouvent. Face aux fermetures des frontières des pays de l'Europe de l'Est, ils deviennent de plus en plus nombreux à choisir l'Italie. "Pour l'instant, nous arrivons à gérer les flux migratoires, mais l'hiver approche, les conditions en mer vont empirer. Nous avons six mois au maximum. Il faut arrêter le départ des bateaux. Soit nous bloquons ce flux en 2017, soit l'Italie ne pourra pas le supporter l'an prochain" prévient Matteo Renzi.
Depuis le début de l'année 2016, 153 000 réfugiés ont accosté en Italie. (10% de plus qu'en 2015 à la même période) Le pays en héberge 168 000 contre seulement 103 000 au 31 décembre 2015.
En représailles, il veut donc ne plus verser les 20 mrds€ qu'il abonde au budget de l'Union européenne et dont 12 mrds€ lui reviennent. "Si la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie nous font la morale sur les immigrés, alors permettez que l'Italie dise (que) le mécanisme ne fonctionne plus" lançait-il sur la RAI 1.
Rome a déjà fait savoir à l'Union européenne qu'elle ne pourra pas tenir ses engagements en matière de déficit public. Elle impute cette entorse justement aux dépenses liées à l'accueil des réfugiés (et aussi aux inondations) qui s'accroissent, à cause de l'impasse dans laquelle ces immigrés se trouvent. Face aux fermetures des frontières des pays de l'Europe de l'Est, ils deviennent de plus en plus nombreux à choisir l'Italie. "Pour l'instant, nous arrivons à gérer les flux migratoires, mais l'hiver approche, les conditions en mer vont empirer. Nous avons six mois au maximum. Il faut arrêter le départ des bateaux. Soit nous bloquons ce flux en 2017, soit l'Italie ne pourra pas le supporter l'an prochain" prévient Matteo Renzi.
Depuis le début de l'année 2016, 153 000 réfugiés ont accosté en Italie. (10% de plus qu'en 2015 à la même période) Le pays en héberge 168 000 contre seulement 103 000 au 31 décembre 2015.