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ALGÉRIE / FRANCE. La signature d'un accord-cadre par Inertam, filiale d'Europlasma (expert de la dépollution), avec la société algérienne So.GE.B.ZRITA ouvre la voie au traitement des déchets d'amiante algériens en France.
Ce texte est le préalable à une demande de l'État algérien d'autorisation d'exporter ce type de déchets. Alger a paraphé en septembre 1998 la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers de déchets dangereux et leur élimination. Et la France en est membre depuis janvier 1991. Ce traité est entré en vigueur en mai 1992 (en mai 1992 en France et en décembre 1998 en Algérie). Les deux pays vont donc appliquer ses termes.
Le Français (traitement des métaux dangereux) et la spécialiste algérienne du désamiantage basée près d'Alger vont pouvoir répondre, grâce à ce rapprochement, ensemble à un appel d'offres lancé par "un institutionnel de premier plan afin de proposer une solution clé en main depuis l'extraction de l'amiante par SO.GE.B.ZRITA jusqu'à son traitement définitif par vitrification par Inertam", précise un communiqué d'Europlasma.
Ce texte est le préalable à une demande de l'État algérien d'autorisation d'exporter ce type de déchets. Alger a paraphé en septembre 1998 la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers de déchets dangereux et leur élimination. Et la France en est membre depuis janvier 1991. Ce traité est entré en vigueur en mai 1992 (en mai 1992 en France et en décembre 1998 en Algérie). Les deux pays vont donc appliquer ses termes.
Le Français (traitement des métaux dangereux) et la spécialiste algérienne du désamiantage basée près d'Alger vont pouvoir répondre, grâce à ce rapprochement, ensemble à un appel d'offres lancé par "un institutionnel de premier plan afin de proposer une solution clé en main depuis l'extraction de l'amiante par SO.GE.B.ZRITA jusqu'à son traitement définitif par vitrification par Inertam", précise un communiqué d'Europlasma.
Création d'une filière de traitement des déchets d'amiante
L'entente voit plus loin puisque les deux sociétés envisagent de "proposer au marché algérien une prestation de services complète pour les déchets d’amiante dont les stocks sont estimés à plus de 10 millions de tonnes sur le territoire". Actuellement, dans ce pays, les résidus industriels dangereux sont simplement stockés dans l'attente de la création d'une filière de traitement.
Les besoins dépasseraient les 100 000 tonnes annuelles de déchets, selon l'État algérien qui multiplie les consultations depuis sa prise de conscience des problèmes environnementaux.
La capacité installée de traitement d'Inertam est de 8 000 tonnes par an. La société utilise un procédé de torche à plasma, développé par l'Aérospatiale, produisant des températures proches de 5 000° et de porter la matière en fusion. Ce plasma, "par une réaction thermique extrêmement forte en énergie, permet la fusion du déchet en mélange dans le four de vitrification", explique l'entreprise.
Les besoins dépasseraient les 100 000 tonnes annuelles de déchets, selon l'État algérien qui multiplie les consultations depuis sa prise de conscience des problèmes environnementaux.
La capacité installée de traitement d'Inertam est de 8 000 tonnes par an. La société utilise un procédé de torche à plasma, développé par l'Aérospatiale, produisant des températures proches de 5 000° et de porter la matière en fusion. Ce plasma, "par une réaction thermique extrêmement forte en énergie, permet la fusion du déchet en mélange dans le four de vitrification", explique l'entreprise.