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ÉGYPTE. Euler Hermes décide de réviser à la hausse la note de risque pays de l'Égypte de D4 à D3. "Le risque passe d'élevé à significatif à horizon douze mois", précise le communiqué publié mercredi 19 avril 2017 par le numéro un mondial de l'assurance-crédit.
L'entreprise salue deux réformes entrées en vigueur en novembre 2016 : la fin de l'arrimage de la livre égyptienne au dollar américain, "qui avait lourdement impacté les réserves de change de l'Égypte", souligne Euler Hermes, et d'importantes coupes dans les subventions publiques.
« Ces deux mesures auront des impacts non-négligeables sur l’économie égyptienne. Avec la dépréciation de la devise, le coût des importations a augmenté. Cela devrait inciter l’'Égypte à importer moins, d’où un redressement du déficit courant à -3,5% en 2017 (-5,8% en 2016). Quant à la réduction des subventions publiques, elle devrait aider à contenir un déficit budgétaire jusqu’ici massif, à -9% en 2017 (-12% en 2016). Le revers de la médaille, c’est que l’économie égyptienne ne croîtra pas en 2017. La volatilité de la monnaie locale devrait générer de l’inflation, attendue à 26% en 2017 (13% en 2016). Mais les inquiétudes sur la viabilité du modèle égyptien ont quasiment disparu. De 3 mois en septembre 2016, les réserves de change sont passées à une couverture des importations à 7 mois en février 2017 », commente Stéphane Colliac, économiste chez Euler Hermes.
Eurler Hermes prévoit une reprise de l'économie égyptienne en 2018 avec une croissance d'1,5%.
L'entreprise salue deux réformes entrées en vigueur en novembre 2016 : la fin de l'arrimage de la livre égyptienne au dollar américain, "qui avait lourdement impacté les réserves de change de l'Égypte", souligne Euler Hermes, et d'importantes coupes dans les subventions publiques.
« Ces deux mesures auront des impacts non-négligeables sur l’économie égyptienne. Avec la dépréciation de la devise, le coût des importations a augmenté. Cela devrait inciter l’'Égypte à importer moins, d’où un redressement du déficit courant à -3,5% en 2017 (-5,8% en 2016). Quant à la réduction des subventions publiques, elle devrait aider à contenir un déficit budgétaire jusqu’ici massif, à -9% en 2017 (-12% en 2016). Le revers de la médaille, c’est que l’économie égyptienne ne croîtra pas en 2017. La volatilité de la monnaie locale devrait générer de l’inflation, attendue à 26% en 2017 (13% en 2016). Mais les inquiétudes sur la viabilité du modèle égyptien ont quasiment disparu. De 3 mois en septembre 2016, les réserves de change sont passées à une couverture des importations à 7 mois en février 2017 », commente Stéphane Colliac, économiste chez Euler Hermes.
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