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Les aires protégées se sont multipliées en Méditerranée, on en compte plus de 1 200 pour le seul domaine maritime. Leur rôle ? Contribuer à la préservation de la biodiversité sans entraver le développement économique du territoire. Que constate-t-on? Les objectifs affichés sont rarement respectés, surtout à l’Est et au Sud de la Méditerranée car le manque de moyens financiers ne permet pas de réunir les ressources humaines et matérielles nécessaires pour mener les programmes de conservation. La solution passe donc par la recherche de modes de financement pérennes.
L’option des partenariats public/privé est aujourd’hui à l’étude à l’initiative de l’Agence Française de Développement (AFD) qui a confié au Plan Bleu la mission de dresser l’état des lieux des outils juridiques dont il serait possible de s’inspirer. « Cet inventaire ne se limite pas à la seule Région Méditerranée. Il s’agit au contraire d’élargir le champ d’investigations pour repérer les dispositifs opérationnels adaptables. C’est le cas, par exemple, des partenariats mis en œuvre en Afrique centrale et en Afrique du Sud pour la gestion des parcs, souvent par le biais de contrats de concession passés avec des ONG à but non lucratif », explique Nelly Bourlion, chargée de programme au Plan Bleu.
L’option des partenariats public/privé est aujourd’hui à l’étude à l’initiative de l’Agence Française de Développement (AFD) qui a confié au Plan Bleu la mission de dresser l’état des lieux des outils juridiques dont il serait possible de s’inspirer. « Cet inventaire ne se limite pas à la seule Région Méditerranée. Il s’agit au contraire d’élargir le champ d’investigations pour repérer les dispositifs opérationnels adaptables. C’est le cas, par exemple, des partenariats mis en œuvre en Afrique centrale et en Afrique du Sud pour la gestion des parcs, souvent par le biais de contrats de concession passés avec des ONG à but non lucratif », explique Nelly Bourlion, chargée de programme au Plan Bleu.
À la recherche de nouveaux équilibres
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Dans le bassin méditerranéen, certains pays comme la Turquie, l’Égypte, la Jordanie, la Tunisie et le Maroc ont déjà testé des outils de gestion déléguée pour certains équipements touristiques. Ces expériences ouvrent des pistes de réflexion, mais la multiplication des législations sectorielles ne donne pas toujours la visibilité nécessaire aux opérateurs privés qui pourraient s’impliquer. Il importe également de veiller à ce que l’intervention d’acteurs privés ne se fasse pas au détriment des actions de conservation avec pour seul objectif des finalités lucratives. «Il faut donc trouver un équilibre, éviter la surexploitation des ressources naturelles tout en mobilisant des ressources durables alternatives aux budgets publics», reconnaît Nelly Bourlion. D’autant que les partenariats public/privé pourront contribuer à faire évoluer les pratiques des autorités administratives compétentes. Souvent focalisées aujourd’hui sur des mesures de police, elles pourraient s’inscrire dans un processus de coopération avec des acteurs de la société civile qui seront amenés à jouer un rôle plus actif dans les actions de conservation.
L’étude sur les outils juridiques menée par le Plan Bleu devrait s’achever au printemps 2017. L’étape suivante passera par l’identification, d’ici septembre 2017, de sites pilotes. Cela permettra de tester sur des aires forestières, maritimes et côtières, les dispositifs les plus adaptés à un partenariat public/privé pour une gestion optimisée des aires protégées dans la région Méditerranée.
L’étude sur les outils juridiques menée par le Plan Bleu devrait s’achever au printemps 2017. L’étape suivante passera par l’identification, d’ici septembre 2017, de sites pilotes. Cela permettra de tester sur des aires forestières, maritimes et côtières, les dispositifs les plus adaptés à un partenariat public/privé pour une gestion optimisée des aires protégées dans la région Méditerranée.