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Econostrum.info : Comment Marseille est redevenu un port de croisières ?
Jacques Truau : En 1992, le président de l'époque de la Chambre de commerce et d'industrie Marseille-Provence, Henry Roux-Alezais, m'avait demandé en tant que membre élu de cette institution, de réfléchir à une politique destinée à améliorer l'activité du port de Marseille. J'avais eu trois mois pour présenter un dossier. Dans ces propositions, émergeait le développement des trafics de passagers et notamment des passagers de croisières.
Avec l'ensemble des professionnels et institutionnels de la place, nous avons commencé par écrire une charte de la croisière. L'idée était de montrer notre volonté de développer le marché de la croisière à Marseille avec une prestation de qualité et très fiable. Cette charte a été adressée en avril 1993 à tous les opérateurs internationaux.
Et les compagnies ont mordu ?
J.T. : Oui mais tout n'a pas été facile. Le groupe Costa nous avait ainsi répondu “même si vous nous offririez l'escale gratuite, nous ne viendrons pas à Marseille.” Une douche froide ! La ville souffrait d'une mauvaise réputation. Après une visite sur place, ils sont repartis convaincus du changement d'image de Marseille. En 1996, ils lançaient un premier lot d'escales, dans le cadre de cette activité de tête de ligne partielle partagée entre Barcelone, Marseille et Gènes sur les croisières Dolce Vita d'une semaine avec le Romantica. 25 escales et 35 000 passagers. En 1997 est arrivé Royal Caribbean et le Splendour of the Seas et puis tout s'est enchaîné.
Jacques Truau : En 1992, le président de l'époque de la Chambre de commerce et d'industrie Marseille-Provence, Henry Roux-Alezais, m'avait demandé en tant que membre élu de cette institution, de réfléchir à une politique destinée à améliorer l'activité du port de Marseille. J'avais eu trois mois pour présenter un dossier. Dans ces propositions, émergeait le développement des trafics de passagers et notamment des passagers de croisières.
Avec l'ensemble des professionnels et institutionnels de la place, nous avons commencé par écrire une charte de la croisière. L'idée était de montrer notre volonté de développer le marché de la croisière à Marseille avec une prestation de qualité et très fiable. Cette charte a été adressée en avril 1993 à tous les opérateurs internationaux.
Et les compagnies ont mordu ?
J.T. : Oui mais tout n'a pas été facile. Le groupe Costa nous avait ainsi répondu “même si vous nous offririez l'escale gratuite, nous ne viendrons pas à Marseille.” Une douche froide ! La ville souffrait d'une mauvaise réputation. Après une visite sur place, ils sont repartis convaincus du changement d'image de Marseille. En 1996, ils lançaient un premier lot d'escales, dans le cadre de cette activité de tête de ligne partielle partagée entre Barcelone, Marseille et Gènes sur les croisières Dolce Vita d'une semaine avec le Romantica. 25 escales et 35 000 passagers. En 1997 est arrivé Royal Caribbean et le Splendour of the Seas et puis tout s'est enchaîné.
Synergie de place
Quel a été le déclic pour passer de ces deux compagnies à un vrai programme ?
J.T. : Pour compter dans ce marché, être perçu comme un port d'escale par les compagnies intetrnationales, il nous fallait passer le cap des 100 000 passagers. Donc, depuis 1994, nous sommes exposants au Seatrade de Miami. En septembre 1996, nous avons décidé de créer le Club de la Croisière Marseille Provence avec trois fondateurs : la CCIMP, la ville de Marseille et le Grand port maritime de Marseille, vite rejoints par toutes les fédérations de profesionnels et les organismes institutionnels. Tout ceux qui avait un intérêt à voir développer le marché de la croisière. Le Club montre la synergie de place.
A l'époque, il s'agissait d'un outil de promotion unique en Europe et même dans le monde. Nous avons ensuite beaucoup aidé de nombreuses autres villes ports à développer leur propre club.
Lire l'ensemble du dossier
J.T. : Pour compter dans ce marché, être perçu comme un port d'escale par les compagnies intetrnationales, il nous fallait passer le cap des 100 000 passagers. Donc, depuis 1994, nous sommes exposants au Seatrade de Miami. En septembre 1996, nous avons décidé de créer le Club de la Croisière Marseille Provence avec trois fondateurs : la CCIMP, la ville de Marseille et le Grand port maritime de Marseille, vite rejoints par toutes les fédérations de profesionnels et les organismes institutionnels. Tout ceux qui avait un intérêt à voir développer le marché de la croisière. Le Club montre la synergie de place.
A l'époque, il s'agissait d'un outil de promotion unique en Europe et même dans le monde. Nous avons ensuite beaucoup aidé de nombreuses autres villes ports à développer leur propre club.
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