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TURQUIE. Il avait déjà lancé un avertissement fin octobre 2018, Recep Tayyip Erdogan va bel et bien engager une offensive contre la milice kurde YPG installée au Nord-Est de la Syrie. Mercredi 13 décembre 2018 au soir, lors d'une réunion sur le thème de l'industrie de la Défense, le président turc a précisé "notre opération pour sauver l'Est de l'Euphrate de l'organisation terroriste va commencer dans les prochains jours."
Cette attaque serait la troisième menée par la Turquie sur le sol syrien après celles d'août 2016 et de début 2018 à Afrin. Sans compter de petits accrochages en octobre 2018 pendant une dizaine de jours. L'objectif est d'éloigner, au plus loin de sa frontière commune avec la Syrie, les Unités de protection du peuple (YPG) qu'Ankara considère comme groupe terroriste au même plan que le groupe Etat islamique (EI). Recep Tayyip Erdogan veut ainsi empêcher la création d'un État kurde. "Le Nord de la Syrie est notre frontière Sud. Ils travaillent pour former un corridor du terrorisme (...) Ils sont les branches du PKK (ndlr : Parti des travailleurs du Kurdistan classé comme terroriste par la Turquie, l'Union européenne et les États-Unis), toutes les preuves sont là", insiste le président turc.
Cette attaque serait la troisième menée par la Turquie sur le sol syrien après celles d'août 2016 et de début 2018 à Afrin. Sans compter de petits accrochages en octobre 2018 pendant une dizaine de jours. L'objectif est d'éloigner, au plus loin de sa frontière commune avec la Syrie, les Unités de protection du peuple (YPG) qu'Ankara considère comme groupe terroriste au même plan que le groupe Etat islamique (EI). Recep Tayyip Erdogan veut ainsi empêcher la création d'un État kurde. "Le Nord de la Syrie est notre frontière Sud. Ils travaillent pour former un corridor du terrorisme (...) Ils sont les branches du PKK (ndlr : Parti des travailleurs du Kurdistan classé comme terroriste par la Turquie, l'Union européenne et les États-Unis), toutes les preuves sont là", insiste le président turc.
La Turquie va affronter des alliés des États-Unis
Reste que les YPG bénéficient du soutien des États-Unis, car ils sont engagés dans le combat contre Daech avec eux. "Notre objectif, ce ne sont pas les soldats américains mais les membres de l'organisation terroriste active dans la région", insiste le président turc. S'attirant pour réponse du capitaine Sean Robertson, porte-parole du Pentagone, "une action militaire unilatérale dans une zone où du personnel américain pourrait être présent, est très inquiétante (...) Nous considérerions une telle action comme inacceptable."
Selon l'agence de presse officielle Anadolu, le président Erdogan reproche à Washington son rapprochement incessant avec l'YPG, "au point de placer (son) drapeau à côté du chiffon de ces derniers et au point de mettre en place des patrouilles conjointes et de les former."
Les États-Unis commencent à installer des postes d'observation dans la région pour, selon eux, éviter tout conflit entre les forces turques et celles de l'YPG. Ce que critique Recep Tayyip Erdogan : "il est évident que l'objectif des radars et des postes d'observation installés par les États-Unis n'est pas de protéger notre pays des terroristes, mais de protéger les terroristes de la Turquie."
Pour le président turc, cité par Anadolu, "Daech ne représente plus aucune menace en Syrie. A nos yeux, c'est une fable. Il est question d'une zone de 150 km² ou Daech serait encore actif. Si c'est ça tout le problème, nous sommes prêts à les neutraliser."
Selon l'agence de presse officielle Anadolu, le président Erdogan reproche à Washington son rapprochement incessant avec l'YPG, "au point de placer (son) drapeau à côté du chiffon de ces derniers et au point de mettre en place des patrouilles conjointes et de les former."
Les États-Unis commencent à installer des postes d'observation dans la région pour, selon eux, éviter tout conflit entre les forces turques et celles de l'YPG. Ce que critique Recep Tayyip Erdogan : "il est évident que l'objectif des radars et des postes d'observation installés par les États-Unis n'est pas de protéger notre pays des terroristes, mais de protéger les terroristes de la Turquie."
Pour le président turc, cité par Anadolu, "Daech ne représente plus aucune menace en Syrie. A nos yeux, c'est une fable. Il est question d'une zone de 150 km² ou Daech serait encore actif. Si c'est ça tout le problème, nous sommes prêts à les neutraliser."