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TURQUIE. Avec 51,4 % des voix pour le oui, Recep Tayyip Erdogan emporte le référendum de dimanche 16 avril 2017 sur son projet de réforme constitutionnelle. Un texte qui va renforcer encore plus son pouvoir.
La surprise reste cependant la faible majorité obtenue alors que le président turc s'attendait à un plébiscite. L'opposition (CHP social démocrate et HDP pro-kurde) dénonce des fraudes dans le scrutin - certains bulletins ne portent pas le tampon des scrutateurs - et appelle le Haut conseil électoral à recompter les voix et à annuler le vote. Les observateurs internationaux indiquent eux que le scrutin n'a pas été "à la hauteur des critères du Conseil de l'Europe". "Le référendum du 16 avril s'est déroulé sur un terrain inégal et les deux camps en campagne n'ont pas bénéficié des mêmes opportunités", souligne ainsi Cezar Florin Preda qui a présenté lundi 17 avril 2017 le rapport préliminaire d'une mission d'observation conjointe composée de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) et de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe).
Avec ce résultat, Recep Tayyip Erdogan peut espérer rester au pouvoir jusqu'en 2029. La réforme constitutionnelle va notamment supprimer le poste de Premier ministre, donner la possibilité au président de gouverner par décrets (sans consulter le parlement) et de mieux contrôler le système judiciaire.
La surprise reste cependant la faible majorité obtenue alors que le président turc s'attendait à un plébiscite. L'opposition (CHP social démocrate et HDP pro-kurde) dénonce des fraudes dans le scrutin - certains bulletins ne portent pas le tampon des scrutateurs - et appelle le Haut conseil électoral à recompter les voix et à annuler le vote. Les observateurs internationaux indiquent eux que le scrutin n'a pas été "à la hauteur des critères du Conseil de l'Europe". "Le référendum du 16 avril s'est déroulé sur un terrain inégal et les deux camps en campagne n'ont pas bénéficié des mêmes opportunités", souligne ainsi Cezar Florin Preda qui a présenté lundi 17 avril 2017 le rapport préliminaire d'une mission d'observation conjointe composée de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) et de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe).
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