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TURQUIE / EUROPE. Recep Tayyip Erdogan n'apprécie pas les remarques européennes suite à sa politique de purges après l'échec de la tentative de coup d'état dont il a fait l'objet en juillet 2016. Bruxelles indiquait, mercredi 9 novembre 2016 dans un rapport, que la Turquie s'éloignait chaque jour de l'Europe et critiquait un "retour en arrière" du pays dans le respect des critères d'adhésion.
"L'Union européenne cherche à nous contraindre à nous retirer de ce processus (d'adhésion). S'ils ne veulent pas de nous, qu'ils le fassent clairement savoir, qu'ils prennent la décision" clame le président turc dans un entretien accordé, dimanche 13 novembre 2016, au journal Hürriyet. Il menace d'organiser un référendum sur cette question s'inspirant du Brexit. "Notre patience n'est pas infinie. S'il le faut nous pourrons aller, nous aussi, consulter note peuple."
Le président Erdogan juge que l'Europe traite différemment la Turquie par rapport aux autres pays en attente d'adhésion à l'UE.
Ankara a entamé les discussions d'adhésion à l'Union européenne en octobre 2005 mais le dépôt de la demande datait d'avril 1987. Après un gel de trois ans, les négociations ont reprise en novembre 2013 avec l'ouverture d'un chapitre sur la politique régionale. La Turquie a ouvert seize chapitres sur les trente-cinq nécessaires. Un seul a été bouclé : "Science et recherche" en juin 2006.
"L'Union européenne cherche à nous contraindre à nous retirer de ce processus (d'adhésion). S'ils ne veulent pas de nous, qu'ils le fassent clairement savoir, qu'ils prennent la décision" clame le président turc dans un entretien accordé, dimanche 13 novembre 2016, au journal Hürriyet. Il menace d'organiser un référendum sur cette question s'inspirant du Brexit. "Notre patience n'est pas infinie. S'il le faut nous pourrons aller, nous aussi, consulter note peuple."
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