FRANCE. « Enogia collecte les pertes thermiques pour les convertir en électricité ». Antonin Pauchet, directeur général d'Enogia, a créé sa société avec deux autres ingénieurs en 2009. « Nous avons fait quatre ans de R&D pour réussir à transformer un principe connu, le cycle organique de Rankine, en une technologie ». Depuis 2013, Enogia commerciale son ORC (Organic Rankine Cycle).
« Nos micro-turbines peuvent convertir en électricité de la chaleur à basse température. Elles sont compactes et fiables » se félicite Antonin Pauchet. Enogia installe son premier ORC chez un client en 2014. En 2015, la PME basée à Marseille a déjà commercialisé 15 références un peu partout dans le monde. Une installation vaut 50 000 à 250 000 €.
Enogia assemble elle-même ses turbines. Ses 20 salariés génèrent un chiffre d'affaires 2015 de 840 000, dont 40% à l'exportation. Il devrait atteindre 1,3 M€ en 2016. Cette année marque un tournant avec la restructuration de l'activité commerciale et l'embauche de trois personnes dédiées.
« Pour l'instant, nos clients travaillent dans le biogaz, l'agriculture, les stations d'enfouissement et d'épuration. Nous améliorons leur rendement de production électrique ».
« Nos micro-turbines peuvent convertir en électricité de la chaleur à basse température. Elles sont compactes et fiables » se félicite Antonin Pauchet. Enogia installe son premier ORC chez un client en 2014. En 2015, la PME basée à Marseille a déjà commercialisé 15 références un peu partout dans le monde. Une installation vaut 50 000 à 250 000 €.
Enogia assemble elle-même ses turbines. Ses 20 salariés génèrent un chiffre d'affaires 2015 de 840 000, dont 40% à l'exportation. Il devrait atteindre 1,3 M€ en 2016. Cette année marque un tournant avec la restructuration de l'activité commerciale et l'embauche de trois personnes dédiées.
« Pour l'instant, nos clients travaillent dans le biogaz, l'agriculture, les stations d'enfouissement et d'épuration. Nous améliorons leur rendement de production électrique ».
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ORC de 5 kW à basse temperature installé dans une ferme laitière avec usine biogaz à Treviso, en Italie. Photo Enogia.
Le transport
Mais Antonin Pauchet entend construire la croissance de sa société sur un autre secteur : le transport.
La PME a remporté un appel à projet de recherche européen qui va lui permettre d'équiper fin 2016 un bateau de pêche italien avec un ORC. « Qu'il s'agisse de pêche, de transport de marchandises ou de passagers, nous pouvons faire baisser sensiblement la consommation des navires en utilisant leur gaz d'échappement et les systèmes de refroidissement des moteurs pour capter de la chaleur et produire de l'électricité » promet Antonin Pauchet. « Les groupes électrogène si polluant tourneront moins ».
Dans le ferroviaire, Enogia teste un de ses ORC sur une locomotive TER du groupe Alstom. Si l'expérience s'avère concluante, un marché considérable pourrait s'ouvrir d'ici 2019/2020. La PME explore également la route, qu'il s'agisse de voitures ou de poids lourds. « Nous avons réussi à miniaturiser une turbine de 1 KW. Elle tient dans une canette de Coca » annonce Antonin Pauchet. « Nous ciblons les équipementiers. Nous menons actuellement une campagne d'essais avec un groupe ».
Enogia ne manque pas de projets pour les mois à venir. Création d'un bureau à Munich en octobre 2016, déménagement en 2018, augmentation de capital en 2017 pour financer une trentaine d'embauches d'ici 2119, notamment des techniciens pour monter les turbines. « Nous sommes sur des marchés qui peuvent très vite décoller » constate Antonin Pauchet. « Nos turbines permettent un retour sur investissement en seulement 2 à 4 ans, en fonction des modèles. Mais il faut d'abord rassurer, convaincre le client ».
La PME a remporté un appel à projet de recherche européen qui va lui permettre d'équiper fin 2016 un bateau de pêche italien avec un ORC. « Qu'il s'agisse de pêche, de transport de marchandises ou de passagers, nous pouvons faire baisser sensiblement la consommation des navires en utilisant leur gaz d'échappement et les systèmes de refroidissement des moteurs pour capter de la chaleur et produire de l'électricité » promet Antonin Pauchet. « Les groupes électrogène si polluant tourneront moins ».
Dans le ferroviaire, Enogia teste un de ses ORC sur une locomotive TER du groupe Alstom. Si l'expérience s'avère concluante, un marché considérable pourrait s'ouvrir d'ici 2019/2020. La PME explore également la route, qu'il s'agisse de voitures ou de poids lourds. « Nous avons réussi à miniaturiser une turbine de 1 KW. Elle tient dans une canette de Coca » annonce Antonin Pauchet. « Nous ciblons les équipementiers. Nous menons actuellement une campagne d'essais avec un groupe ».
Enogia ne manque pas de projets pour les mois à venir. Création d'un bureau à Munich en octobre 2016, déménagement en 2018, augmentation de capital en 2017 pour financer une trentaine d'embauches d'ici 2119, notamment des techniciens pour monter les turbines. « Nous sommes sur des marchés qui peuvent très vite décoller » constate Antonin Pauchet. « Nos turbines permettent un retour sur investissement en seulement 2 à 4 ans, en fonction des modèles. Mais il faut d'abord rassurer, convaincre le client ».