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Ennahdha ne modifiera pas l'article 1 de la constitution tunisienne (logo Ennahdha)
TUNISIE. L'article 1 de la constitution tunisienne de 1959 ne changera pas. Cette annonce intervenue lundi 26 mars 2012, après le vote du comité constitutif du parti tunisien majoritaire Ennahdha refusant aux deux tiers de modifier cet article qui stipule que "La Tunisie est un État libre, indépendant et souverain : l'Islam est sa religion, sa langue l'arabe et son régime la république." Le changement de libellation était souhaité par certains représentants désireux de lui voir substituer un texte précisant que la constitution tunisienne s'appuyait sur la charia, le message divin codifiant les normes doctrinales, sociales, culturelles, et relationnelles des musulmans.
La constitution actuelle est en discussion après l'élection de l'assemblée constituante tunisienne en octobre 2011 qui travaille désormais sur un nouveau texte désireux de répondre aux aspirations démocratiques de l'après Ben Ali. Les débats étaient nombreux sur cet article de base et des courants prônaient le changement de cet article 1 par un texte mettant la charia comme unique source de la nouvelle constitution.
L'Islam reste la religion d’État, mais la charia ne sera pas la colonne vertébrale du texte suprême.
«Nous avons été élus sur la base d’un programme qui préconise le maintien de l’article 1. Nous restons donc fidèles aux promesses que nous avons faites à nos électeurs. Nous n’allons pas dire des choses pour nous faire élire et faire autre chose une fois élus» a précisé Rached Ghannouchi, président du parti Ennahdha.
Lire la constitution tunisienne de 1959
Voir le programme d'Ennahdha au dernières législatives pour la constituante
La constitution actuelle est en discussion après l'élection de l'assemblée constituante tunisienne en octobre 2011 qui travaille désormais sur un nouveau texte désireux de répondre aux aspirations démocratiques de l'après Ben Ali. Les débats étaient nombreux sur cet article de base et des courants prônaient le changement de cet article 1 par un texte mettant la charia comme unique source de la nouvelle constitution.
L'Islam reste la religion d’État, mais la charia ne sera pas la colonne vertébrale du texte suprême.
«Nous avons été élus sur la base d’un programme qui préconise le maintien de l’article 1. Nous restons donc fidèles aux promesses que nous avons faites à nos électeurs. Nous n’allons pas dire des choses pour nous faire élire et faire autre chose une fois élus» a précisé Rached Ghannouchi, président du parti Ennahdha.
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