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La Méditerranée en sécheresse
FRANCE. Comme prévu, même si l'ampleur surprend, le premier tour des élections régionales en France, dimanche 6 décembre 2015, aura été largement remporté par le Front National (FN). Le parti de Marine Le Pen se trouve en tête dans six des désormais treize régions françaises. En projection nationale, il devient le premier parti de France avec 28% des suffrages devant la droite (27%) et le PS (23,5%).
La formation d'extrême droite distance très largement les autres partis en Nord-Pas-de-Calais et Picardie, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Alsace-Champagne-Ardenne et Lorraine, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées ainsi que Bourgogne et Franche-Comté, atteignant respectivement les 40,64%, 40,55%, 36,06%, 31,83%, 31,48% des scrutins.
La situation demeure plus tendue en Centre-Val de Loire avec 30,49% pour le FN, 26,25% pour les Républicains et leurs alliés et 24,31% pour le PS et ses alliés.
Les tractations et décisions dans la semaine séparant le premier du second tour vont donc devenir décisives sur l'issue du scrutin dimanche 13 décembre 2015 et la gouvernance des régions françaises. Rappelons que l'économie (seule collectivité ayant cette compétence avec notamment les aides aux entreprises, et la formation professionnelle), les transports et les lycées représentent 80% du budget des régions. Les 20% restants concernent la culture et le sport.
Face aux scores dominateurs du FN, Les Républicains et le Parti Socialiste savent désormais qu'il sera très difficile de gagner des régions comme le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le Parti socialiste a déjà annoncé qu'il ne présenterait pas de listes au second tour dans ces deux régions. Une décision destinée à permettre un report de voix sur les Républicains arrivés en deuxième place du scrutin, pour éviter d'offrir sur un plateau la région au FN à cause d'une dispersion des voix. Mais, un choix lourd de conséquences pour le PS. Se retirer signifie accepter qu'aucun de ses membres ne siège dans ces deux régions pendant six ans. Jean-Pierre Masseret, tête de liste PS en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, arrivé troisième au premier tour, a ainsi décidé de se maintenir contre le mot d'ordre de son parti.
De son côté, malgré plusieurs voix discordantes au sein de son parti, Nicolas Sarkozy, président des Républicains, annonce son intention de maintenir ses listes dans toutes les régions, même celles où le Parti Socialiste le devance. Une non-réciprocité qui pourrait faire le jeu du FN. Même si une dissonance se fait entendre du côté de l'UDI comme du Modem, associés aux Républicains dans cette élection, qui appellent au retrait des listes en troisième position partout où le FN peu gagner.
La formation d'extrême droite distance très largement les autres partis en Nord-Pas-de-Calais et Picardie, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Alsace-Champagne-Ardenne et Lorraine, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées ainsi que Bourgogne et Franche-Comté, atteignant respectivement les 40,64%, 40,55%, 36,06%, 31,83%, 31,48% des scrutins.
La situation demeure plus tendue en Centre-Val de Loire avec 30,49% pour le FN, 26,25% pour les Républicains et leurs alliés et 24,31% pour le PS et ses alliés.
Les tractations et décisions dans la semaine séparant le premier du second tour vont donc devenir décisives sur l'issue du scrutin dimanche 13 décembre 2015 et la gouvernance des régions françaises. Rappelons que l'économie (seule collectivité ayant cette compétence avec notamment les aides aux entreprises, et la formation professionnelle), les transports et les lycées représentent 80% du budget des régions. Les 20% restants concernent la culture et le sport.
Face aux scores dominateurs du FN, Les Républicains et le Parti Socialiste savent désormais qu'il sera très difficile de gagner des régions comme le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le Parti socialiste a déjà annoncé qu'il ne présenterait pas de listes au second tour dans ces deux régions. Une décision destinée à permettre un report de voix sur les Républicains arrivés en deuxième place du scrutin, pour éviter d'offrir sur un plateau la région au FN à cause d'une dispersion des voix. Mais, un choix lourd de conséquences pour le PS. Se retirer signifie accepter qu'aucun de ses membres ne siège dans ces deux régions pendant six ans. Jean-Pierre Masseret, tête de liste PS en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, arrivé troisième au premier tour, a ainsi décidé de se maintenir contre le mot d'ordre de son parti.
De son côté, malgré plusieurs voix discordantes au sein de son parti, Nicolas Sarkozy, président des Républicains, annonce son intention de maintenir ses listes dans toutes les régions, même celles où le Parti Socialiste le devance. Une non-réciprocité qui pourrait faire le jeu du FN. Même si une dissonance se fait entendre du côté de l'UDI comme du Modem, associés aux Républicains dans cette élection, qui appellent au retrait des listes en troisième position partout où le FN peu gagner.