Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
FRANCE. En 2012, la Banque européenne d'investissement (BEI) consacrait 4,3 mrds € à des projets sur l'ensemble du territoire français contre 4 mrds € en moyenne durant la dernière décennie.
En 2013, cet effort se poursuivra notamment dans les secteurs clefs que sont les petites et moyennes entreprises, les universités (principalement Plan Campus), les hôpitaux, le logement.
« La BEI mettra tous les outils dont elle dispose au service de la relance de la croissance et de l'emploi en France. Nous accompagnons les collectivités et communautés urbaines par le soutien à des projets concrets et durables ayant un impact direct sur le développement économique et la cohésion sociale du territoire » commente Philippe de Fontaine-Vive. « Nous serons aussi au plus près des entrepreneurs et des porteurs de projets pour pouvoir créer avec eux de l'emploi, tout en les accompagnant par une gamme diversifiée d'outils financiers » poursuit le vice-président de la banque luxembourgeoise.
Il injectera ainsi 7 mrds € dans l'« économie réelle de la France » en 2013. Une hausse d'engagements rendue possible par la décision du 28 juin 2012 des États membres de l'Union européenne d'augmenter le capital de la BEI de 10 mrds € libérant, par effet de levier, 60 mrds € de financements supplémentaires. Ils permettront aux porteurs de projets d'atteindre les 180 mrds € de nouveaux investissements en Europe.
En 2013, cet effort se poursuivra notamment dans les secteurs clefs que sont les petites et moyennes entreprises, les universités (principalement Plan Campus), les hôpitaux, le logement.
« La BEI mettra tous les outils dont elle dispose au service de la relance de la croissance et de l'emploi en France. Nous accompagnons les collectivités et communautés urbaines par le soutien à des projets concrets et durables ayant un impact direct sur le développement économique et la cohésion sociale du territoire » commente Philippe de Fontaine-Vive. « Nous serons aussi au plus près des entrepreneurs et des porteurs de projets pour pouvoir créer avec eux de l'emploi, tout en les accompagnant par une gamme diversifiée d'outils financiers » poursuit le vice-président de la banque luxembourgeoise.
Il injectera ainsi 7 mrds € dans l'« économie réelle de la France » en 2013. Une hausse d'engagements rendue possible par la décision du 28 juin 2012 des États membres de l'Union européenne d'augmenter le capital de la BEI de 10 mrds € libérant, par effet de levier, 60 mrds € de financements supplémentaires. Ils permettront aux porteurs de projets d'atteindre les 180 mrds € de nouveaux investissements en Europe.
Infrastructures durables, innovation et PME

Philippe de Fontaine-Vive, vice-président de la BEI entend injecter 7 mrds € dans l'économie réelle de la France (photo F.Dubessy)
En 2012, la banque s'est impliquée dans trente-huit opérations en France avec comme priorités les microentreprises, le transport durable, l'aménagement urbain, l'énergie et l'efficacité énergétique.
Sur les 4,3 mrds € de prêts accordés, 2,79 mrds € concernaient des infrastructures durables, 773 M€ de l'innovation et 770 M€ les PME.
Côté infrastructures durables, la BEI a investi dans les transports publics (LGVs, métros et tramways), facilité la transition énergétique, modernisé les lycées, participé à la promotion des énergies alternatives ou non (interconnexion électrique France-Espagne) et contribué à l'aménagement public sur le Grand Lyon et Lille Métropole.
Le financement de l'innovation industrielle et technologique s'est lui concentré sur quatre projets : les véhicules électriques du groupe Renault, le développement d'Autolib avec le groupe Bolloré, le déploiement du réseau Free et l'optimisation de la gestion et la vente de services touristiques avec Amadeus.
Enfin, la BEI prête indirectement de l'argent aux PME via des lignes de crédit qui leur sont réservées dans des banques comme la Société Générale, le groupe BPCE (Banque populaire et Caisse d'épargne), le Crédit Mutuel Arkea ou encore le Crédit coopératif. Elle prend également des participations en fonds propres (265 M€ en 2012) dans les petites et microentreprises via sa filiale, le Fonds européen d'investissement (FEI). Le FEI est intervenu dans les fonds d'amorçages Demeter 3, Elaia Alpha, OP Ventures, Astra II.
English version
Sur les 4,3 mrds € de prêts accordés, 2,79 mrds € concernaient des infrastructures durables, 773 M€ de l'innovation et 770 M€ les PME.
Côté infrastructures durables, la BEI a investi dans les transports publics (LGVs, métros et tramways), facilité la transition énergétique, modernisé les lycées, participé à la promotion des énergies alternatives ou non (interconnexion électrique France-Espagne) et contribué à l'aménagement public sur le Grand Lyon et Lille Métropole.
Le financement de l'innovation industrielle et technologique s'est lui concentré sur quatre projets : les véhicules électriques du groupe Renault, le développement d'Autolib avec le groupe Bolloré, le déploiement du réseau Free et l'optimisation de la gestion et la vente de services touristiques avec Amadeus.
Enfin, la BEI prête indirectement de l'argent aux PME via des lignes de crédit qui leur sont réservées dans des banques comme la Société Générale, le groupe BPCE (Banque populaire et Caisse d'épargne), le Crédit Mutuel Arkea ou encore le Crédit coopératif. Elle prend également des participations en fonds propres (265 M€ en 2012) dans les petites et microentreprises via sa filiale, le Fonds européen d'investissement (FEI). Le FEI est intervenu dans les fonds d'amorçages Demeter 3, Elaia Alpha, OP Ventures, Astra II.
English version