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FRANCE / TURQUIE. Le conflit verbal entre Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdogan est monté d'un cran jeudi 23 juillet 2020. Recevant son homologue chypriote Nicos Anastasiades à Paris, le président de la République française a tenu un discours explicite : "Je veux une nouvelle fois redire la pleine solidarité de la France avec Chypre, mais également avec la Grèce face aux violations de leur souveraineté par la Turquie."
En cause, le froid persistant entre Paris (mais aussi l'UE) et Ankara au sujet de la propriété des champs d'hydrocarbures en Méditerranée orientale. Avec un nouvel épisode, mercredi 22 juillet 2020, dans cette guerre aux ressources que se mènent plusieurs pays.
Des navires militaires turcs, escortant un navire d'exploration gazière sous-marine, sont venus à proximité de l'île grecque Kastellorizo, Athènes a aussitôt réagi en mettant sa marine en état d'alerte et en demandant à la Turquie de "cesser immédiatement ses actions illégales (...) qui violent sa souveraineté et menacent la paix et la sécurité de la région."
En cause, le froid persistant entre Paris (mais aussi l'UE) et Ankara au sujet de la propriété des champs d'hydrocarbures en Méditerranée orientale. Avec un nouvel épisode, mercredi 22 juillet 2020, dans cette guerre aux ressources que se mènent plusieurs pays.
Des navires militaires turcs, escortant un navire d'exploration gazière sous-marine, sont venus à proximité de l'île grecque Kastellorizo, Athènes a aussitôt réagi en mettant sa marine en état d'alerte et en demandant à la Turquie de "cesser immédiatement ses actions illégales (...) qui violent sa souveraineté et menacent la paix et la sécurité de la région."
Des propos jugés "nuls et non avenus"
Pour Emmanuel Macron, "il n'est pas acceptable que l'espace maritime d'un Etat membre de notre union soit violé ou menacé. Ceux qui y contribuent doivent être sanctionnés (...) L'Europe doit protéger sa souveraineté avec la plus grande fermeté."
La réponse turque est venue de la voix d'Hami Aksoy, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Il a qualifié les propos du président français de "nuls et non avenus". Selon lui, "la France devrait cesser de se regarder dans un grand miroir et mener plutôt des politiques sensées et rationnelles."
Début juillet 2020 à Ankara, Mevlüt Cavusoglu, ministre turc des Affaires étrangères, avait tenu le même genre de discours à Josep Borrell, Haut représentant de l'Union européenne. "Sanctionner la Turquie ne résoudra aucun problème. Cela ne fera que les approfondir. Si l'Union européenne annonce d'autres sanctions, nous serons obligés d'y riposter. Que se passera-t-il alors ? Les tensions vont s'accroître", prévenait Mevlüt Cavusoglu.
La réponse turque est venue de la voix d'Hami Aksoy, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Il a qualifié les propos du président français de "nuls et non avenus". Selon lui, "la France devrait cesser de se regarder dans un grand miroir et mener plutôt des politiques sensées et rationnelles."
Début juillet 2020 à Ankara, Mevlüt Cavusoglu, ministre turc des Affaires étrangères, avait tenu le même genre de discours à Josep Borrell, Haut représentant de l'Union européenne. "Sanctionner la Turquie ne résoudra aucun problème. Cela ne fera que les approfondir. Si l'Union européenne annonce d'autres sanctions, nous serons obligés d'y riposter. Que se passera-t-il alors ? Les tensions vont s'accroître", prévenait Mevlüt Cavusoglu.