
Elyes Fakhfhak a notamment été ministre des Finances - Ici lors de son intervention en mai 2013 au 4e Euromed-capital Forum à Gammarth (photo : F.Dubessy)
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TUNISIE. Après l'échec d'Habib Jemli à former un gouvernement accepté par l'Assemblée des représentants du peuple (ARP, le parlement tunisien) le 10 janvier 2020, le président de la République tunisienne Kaïs Saïed a confié, lundi 20 janvier 2020 au soir, ce soin à Elyes Fakhfakh. Cet ingénieur de formation de quarante-huit ans, ancien ministres des Finances (décembre 2012- janvier 2014) et du tourisme (décembre 2011 - mars 2013) va devoir conduire des tractations avec les partis d'une assemblée sans réelle majorité. Présidée par Rached Ghannouchi, chef du parti islamo-conservateur Ennahdha, elle vient de rejeter Habib Jemli - par 134 voix contre et 78 pour, pourtant membre de ce parti et qui avait former une équipe composé en grande majorité de personnalités indépendantes.
Ancien de Total puis directeur général d'une société tunisienne spécialisée dans les composants automobiles à l'exportation, Elyes Fakhfakh s'est lancé dans la politique après la révolution de 2011. Il a rejoint les rangs du parti Ettakatol de centre-gauche et avait été candidat à l'élection présidentielle de 2019 où il n'avait obtenu que 0,34% des voix. Se définissant comme social-démocrate, il ne compte aucun député pour le soutenir au sein du Parlement. L'homme est cependant bien connu des Tunisiens. Lors de ses fonctions ministérielles, il a été celui qui a négocié les conditions du prêt de 2,9 mrds$ consenti par le Fonds monétaire international (FMI) en échange d'un programme de réformes.
La nomination d'Elyes Fakhfahk est la dernière chance. Son absence de succès dans la formation d'une équipe validée par l'ARP - il a un mois pour le faire - entraînerait un retour aux urnes pour de nouvelles législatives. Un point qui risque de peser lourd au sein des députés au moment de leur vote.
Mardi 21 janvier 2020, l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA), le syndicat patronal, a affirmé, par la voix de son président Samir Majoul, s'est déjà dit prête à travailler avec le nouveau premier ministre.
Ancien de Total puis directeur général d'une société tunisienne spécialisée dans les composants automobiles à l'exportation, Elyes Fakhfakh s'est lancé dans la politique après la révolution de 2011. Il a rejoint les rangs du parti Ettakatol de centre-gauche et avait été candidat à l'élection présidentielle de 2019 où il n'avait obtenu que 0,34% des voix. Se définissant comme social-démocrate, il ne compte aucun député pour le soutenir au sein du Parlement. L'homme est cependant bien connu des Tunisiens. Lors de ses fonctions ministérielles, il a été celui qui a négocié les conditions du prêt de 2,9 mrds$ consenti par le Fonds monétaire international (FMI) en échange d'un programme de réformes.
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