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FRANCE. La chute de la demande d’hydrocarbure impacte les projets de développement des énergéticiens sur le port de Marseille. Après l’abandon fin 2014 du projet de terminal méthanier Fos Faster (investissement : 1 mrd€) porté par la société société Fos Faster LNG Terminal SAS (coentreprise associant le néerlandais Vopak LNG Holding BV et la filiale française du groupe pétrolier anglo-néerlandais Royal Dutch Shell), un second projet phare vient d’être remis en cause.
Dans un courrier adressé à la commission nationale du débat public, Elengy (groupe Engie, ex GDF-Suez) a indiqué sa décision d’abandonner le projet d’extension de son terminal méthanier du Tonkin (mis en service en 1972), à Fos-sur-mer dans les bassins Ouest du Grand port maritime de Marseille (GPMM).
Ce projet dont le coût était estimé à 200 M€ avait pour objet de construire un nouveau réservoir d’une capacité de 160 000 mètres cubes sur le site du Tonkin.
L’énergéticien prévoyait également d’optimiser l’amarrage des méthaniers de 75 000 mètres cubes de capacité grâce à l’aménagement d’un nouvel appontement.
Comme pour Fos Faster, la cause de ce renoncement est la baisse de la demande, et donc du prix du gaz...
Elengy exploite trois terminaux méthaniers en France : Montoir-de-Bretagne sur la façade atlantique, Fos-Tonkin et Fos-Cavaou près de Marseille.
Elle détient en pleine propriété les deux premiers ; le troisième, mis en service en 2010, est détenu par Fosmax LNG, dont Elengy est actionnaire majoritaire (plus de 70%) aux côtés de Total.