ÉGYPTE. Élu avec 96,91% (23 780 104 voix) du nombre de suffrages exprimés (25 260 190 votants), Abdel Fattah El Sissi sera rapidement mis à rude épreuve dans un pays face à de grandes incertitudes pour son un avenir.
Le nouveau président égyptien devra, dés son investiture, composer avec une conjoncture des plus difficile : taux de pauvreté à 26%, chômage à 13,4%, inflation à 11,5%, diminution du nombre de touristes à hauteur de 21,9% pour le mois d'avril 2014 comparé à celui de 2013, déficit budgétaire à 14%, grave problème d'énergie, faible croissance, dette interne et externe faramineuse....
Le nouveau président égyptien devra, dés son investiture, composer avec une conjoncture des plus difficile : taux de pauvreté à 26%, chômage à 13,4%, inflation à 11,5%, diminution du nombre de touristes à hauteur de 21,9% pour le mois d'avril 2014 comparé à celui de 2013, déficit budgétaire à 14%, grave problème d'énergie, faible croissance, dette interne et externe faramineuse....
Comme indiqué dans son programme, Abdel Fattah El Sissi prévoit, pour sortir son pays de ce marasme, le lancement de colossaux plans de développement avec l'appui des pays du Golfe et d'investisseurs égyptiens. Une sorte de plan Marshall avec l’extension et la création de nouvelles provinces, le développement du système d'irrigation pour une utilisation efficiente des terres agricoles, du Canal de Suez et de l'arsenal de transport de marchandises afin d'éviter les pertes ( environ 25%), un immense projet pour l'élevage de bétail et la création d'usines agricoles, la construction d'une route de 1 200 km, dans le cadre du corridor du développement.
Il préconise de diminuer l'endettement en l'espace de quatre ans.
Il préconise de diminuer l'endettement en l'espace de quatre ans.