
Istanbul passe à l'opposition (photo : F.Dubessy)
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TURQUIE. Après un décompte de tous les bulletins et malgré les dépôts, dont un encore la veille, de recours en annulation par l'AKP, le parti islamo-conservateur du président Recep Tayyip Erdogan, le Haut comité électoral (YSK) a tranché. L'instance a finalement bien proclamé, mercredi 17 avril 2019, Ekrem Imamoglu vainqueur de l'élection à la mairie d'Istanbul.
Opposé à Binali Yildirim, dernier Premier ministre avant que cette fonction soit supprimée, le candidat du parti CHP (social-démocrate) avait emporté, le 31 mars 2019 contre toute attente, ces municipales dans la plus grande ville de Turquie qui se trouve également être le fief du Président de la République. Ekrem Imamoglu n'avait que 13 500 voix d'avance sur Binali Yildirim et 300 000 bulletins ont été comptabilisés comme nuls le jour du scrutin..
L'AKP (Parti de la Justice et du Développement) n'avait de cesse de parler d'"irrégularités" dans le vote, ne voulant pas se résoudre à lâcher cette cité. D'autant plus qu'il venait de subir le même revers à Ankara, la capitale du pays.
Ekrem Imamoglu a promis d'être "au service de seize millions de personnes et non pas d'une personne, d'un groupe ou d'un parti (...) Je serai le maire le plus démocratique au monde."
La passation de pouvoirs se déroulera jeudi 18 avril 2019. La mouvance islamiste tenait la ville depuis vingt-cinq ans.
Opposé à Binali Yildirim, dernier Premier ministre avant que cette fonction soit supprimée, le candidat du parti CHP (social-démocrate) avait emporté, le 31 mars 2019 contre toute attente, ces municipales dans la plus grande ville de Turquie qui se trouve également être le fief du Président de la République. Ekrem Imamoglu n'avait que 13 500 voix d'avance sur Binali Yildirim et 300 000 bulletins ont été comptabilisés comme nuls le jour du scrutin..
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Ekrem Imamoglu a promis d'être "au service de seize millions de personnes et non pas d'une personne, d'un groupe ou d'un parti (...) Je serai le maire le plus démocratique au monde."
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