
L'armée procède à des contrôles pour éviter les débordements entre pro et anti-Moubarak (Photo Al-Jazeera)
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EGYPTE. Situation d'attente sur la place Tahrir au Caire où sont rassemblés plusieurs centaines de milliers d'anti-Moubarak bien décidé à faire du vendredi 4 février 2011 le "vendredi du départ".
Venu s'adresser directement à la foule vendredi 4 février 2011 au matin, Mohamed Tantaoui, ministre de la Défense, n'a pas plus convaincu les manifestants que les propos, la nuit dernière, du président égyptien, répondant à une interview de la chaîne de télévision américaine ABC. Hosni Moubarak déclarait qu'il en avait assez d'être président mais qu'il ne pouvait pas quitter le pouvoir par crainte du chaos qui s'installerait alors dans le pays.
Les heurts entre pro et anti-Moubarak se sont calmés.L'armée a dressé un périmètre autour du centre-ville et contrôle toute personne désirant se rendre vers la place Tahrir pour éviter les débordements de mercredi 2 et jeudi 3 février 2011.
Venu s'adresser directement à la foule vendredi 4 février 2011 au matin, Mohamed Tantaoui, ministre de la Défense, n'a pas plus convaincu les manifestants que les propos, la nuit dernière, du président égyptien, répondant à une interview de la chaîne de télévision américaine ABC. Hosni Moubarak déclarait qu'il en avait assez d'être président mais qu'il ne pouvait pas quitter le pouvoir par crainte du chaos qui s'installerait alors dans le pays.
Hosni Moubarak accusait également les Frères musulmans d'avoir provoqué les récentes violences après son intervention télévisée.
L'Iran met de l'huile sur le feu
L'appel du guide suprême de la révolution islamique en Iran, Ali Khamenei, n'a fait que jeter encore plus d'huile sur le feu. "L'éveil du peuple islamique égyptien est un mouvement de libération islamique et, au nom du gouvernement iranien, je salue le peuple égyptien et le peuple tunisien" déclarait-t-il à Téhéran en invitant ces deux peuples à se rassembler autour de la religion et contre l'Occident.
A la même journaliste d'ABC, Christiane Amanpour, Omar Souleimane, vice-président égyptien, aurait assuré qu'il "n'autorisera jamais un recours à la force contre le peuple."
Des journalistes étrangers ont été violemment pris à partie dans les rues du Caire par les pro-Moubarak ou les forces de police. Les bureaux de la chaîne qatarie Al-Jazeera ont été pris d'assaut par inconnus qui ont détruit ses équipements.
Al-Jazeera a été interdite en Egypte depuis dimanche 30 janvier 2011 mais continue à suivre largement et en continue les évènements.
La place Tahrir est calme. Peu avant la prière du soir, des groupes de militants pro-Moubarak se rassemblaient en dehors du périmètre de la place Tahrir. L'armée procédait alors à un mouvement pour empêcher les clans rivaux de s'affronter.
D'autres manifestations se déroulent dans tout le pays et spécifiquement à Alexandrie.