
Edeis veut redonner vie à l'aérodrome d'Aix-les-Milles... et créer un site d'activités d'une dizaine d'hectares (photo : GT)
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FRANCE. Il ne s'agit à première vue que d'un modeste aérodrome, planté au milieu d'un terrain de cinquante hectares laissé à l'abandon depuis des années, devenu le paradis des outardes qui viennent y nicher.
Oui mais, selon le nouveau concessionnaire Edeis, qui gère le site pour quarante-cinq ans, déjà plus de 400 personnes travaillent dans la vingtaine de sociétés parsemées ça et là sur les terrains entourant l'unique piste.
Sur la partie Ouest de l'aérodrome, des aéro-clubs « campent » dans des constructions modulaires. La partie Est, beaucoup plus vaste, arborée, abrite notamment le siège social de la compagnie aérienne Twin Jet et ses cinquante salariés, le constructeur d’hélicoptères Guimbal ou encore l’atelier de maintenance Kerozen. Airbus Helicopters vient d'y installer une équipe qui travaille sur la transformations d'hélicoptères en drones militaires. « Tout reste à faire dans cette zone de développement économique », se félicite Simon Dreschel, directeur d'exploitations aéroportuaires d'Edeis.
Le potentiel demeure considérable. Il suffit pour s'en convaincre de regarder une carte. L'aérodrome ne se situe qu'à une quinzaine de minutes de la gare TGV de l'Arbois et à trente minutes de l'aéroport Marseille Provence. Il borde l'énorme zone d'activités d'Aix-les-Milles. Edeis insiste d'ailleurs dans sa présentation sur les perspectives en matière d'implantation d'entreprises « de tous secteurs » et entend limiter l'activité de la piste à 60 000 mouvements d'avions par an.
Oui mais, selon le nouveau concessionnaire Edeis, qui gère le site pour quarante-cinq ans, déjà plus de 400 personnes travaillent dans la vingtaine de sociétés parsemées ça et là sur les terrains entourant l'unique piste.
Sur la partie Ouest de l'aérodrome, des aéro-clubs « campent » dans des constructions modulaires. La partie Est, beaucoup plus vaste, arborée, abrite notamment le siège social de la compagnie aérienne Twin Jet et ses cinquante salariés, le constructeur d’hélicoptères Guimbal ou encore l’atelier de maintenance Kerozen. Airbus Helicopters vient d'y installer une équipe qui travaille sur la transformations d'hélicoptères en drones militaires. « Tout reste à faire dans cette zone de développement économique », se félicite Simon Dreschel, directeur d'exploitations aéroportuaires d'Edeis.
Le potentiel demeure considérable. Il suffit pour s'en convaincre de regarder une carte. L'aérodrome ne se situe qu'à une quinzaine de minutes de la gare TGV de l'Arbois et à trente minutes de l'aéroport Marseille Provence. Il borde l'énorme zone d'activités d'Aix-les-Milles. Edeis insiste d'ailleurs dans sa présentation sur les perspectives en matière d'implantation d'entreprises « de tous secteurs » et entend limiter l'activité de la piste à 60 000 mouvements d'avions par an.
Un site d'activités
Réfection des réseaux, éclairage des lieux, lifting de l'accueil, Edeis consacrera 3 M€ sur trois ans à rendre le site présentable. La société va demander aux occupants de la partie Ouest d'investir dans des locaux en dur en échange d'un allongement de la durée des conventions d'occupation du domaine public.
A l'Est, un parc d'activités d'une dizaine d'hectares verra le jour. Edeis va lancer des appels d'offres pour trouver des investisseurs prêts à prendre en charge la rénovation, ou la destruction puis la reconstruction, des anciens bâtiments de l'armée de l'air (Aix-les-Milles a longtemps été un terrain militaire). Par petits lots. « Nous sommes ouverts à toutes propositions », précise Cyril Godeaux, adjoint au directeur d'exploitations aéroportuaires d'Edeis. « Il faudra faire preuve d'imagination. »
Hors Aix-les-Milles, Edeis gère déjà dix-huit aérodromes ou aéroports de petite taille. Seize en France et un en Espagne. Mais aussi un port de plaisance et un train touristique. La société française travaille également dans les secteurs de l'ingénierie (construction de bâtiments industriels) et du transport (métro et tramways). Avec 1 000 salariés, elle génère un chiffre d'affaires de 140 M€.
A l'Est, un parc d'activités d'une dizaine d'hectares verra le jour. Edeis va lancer des appels d'offres pour trouver des investisseurs prêts à prendre en charge la rénovation, ou la destruction puis la reconstruction, des anciens bâtiments de l'armée de l'air (Aix-les-Milles a longtemps été un terrain militaire). Par petits lots. « Nous sommes ouverts à toutes propositions », précise Cyril Godeaux, adjoint au directeur d'exploitations aéroportuaires d'Edeis. « Il faudra faire preuve d'imagination. »
Hors Aix-les-Milles, Edeis gère déjà dix-huit aérodromes ou aéroports de petite taille. Seize en France et un en Espagne. Mais aussi un port de plaisance et un train touristique. La société française travaille également dans les secteurs de l'ingénierie (construction de bâtiments industriels) et du transport (métro et tramways). Avec 1 000 salariés, elle génère un chiffre d'affaires de 140 M€.