
L'Egypte entend garder sa part de 55,5 mds de m3 d'eau par an, soit plus de la moitié du débit du Nil (Photo DR)
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EGYPTE. Les négociations sur le partage de l'eau entre les dix pays riverains du Nil ont de nouveau échoué. Elles devraient reprendre le 6 juin 2010 à Addis-Abeba. L'Egypte rejette un accord-cadre qui réduirait sa part du plus long fleuve du monde mais se déclare prête à poursuivre les discussions pour trouver un compromis.
La dispute dure depuis des années. Avant même le début des discussions dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh, sur la mer Rouge, le ministre égyptien de l'Eau et de l'Irrigation, Mohammed Nasreddin Allam, a prévenu que son pays entendait garder sa part de 55,5 mds de m3 d'eau par an, soit plus de la moitié du début du Nil.
Le Caire exige en outre de disposer d'un droit de veto sur tout nouveau projet d'irrigation émanant des neuf autres Etats, lesquels ont refusé une telle clause.
L'Egypte s'accroche à un accord conclu en 1929 avec la Grande-Bretagne et à un autre conclu en 1959
avec le Soudan. Les huit autres pays de l'Initiative du bassin du Nil (NBI) qui comprend le Burundi, la République démocratique du Congo, l'Egypte, l'Erythrée, l'Ethiopie, le Kenya, le Rwanda, le Soudan, la Tanzanie et l'Ouganda, demandent un partage plus équitable.
La conclusion d'un accord-cadre ouvrirait la voie à l'établissement d'une commission permanente du bassin du Nil chargée de veiller à l'attribution des ressources en eau.
La dispute dure depuis des années. Avant même le début des discussions dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh, sur la mer Rouge, le ministre égyptien de l'Eau et de l'Irrigation, Mohammed Nasreddin Allam, a prévenu que son pays entendait garder sa part de 55,5 mds de m3 d'eau par an, soit plus de la moitié du début du Nil.
Le Caire exige en outre de disposer d'un droit de veto sur tout nouveau projet d'irrigation émanant des neuf autres Etats, lesquels ont refusé une telle clause.
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avec le Soudan. Les huit autres pays de l'Initiative du bassin du Nil (NBI) qui comprend le Burundi, la République démocratique du Congo, l'Egypte, l'Erythrée, l'Ethiopie, le Kenya, le Rwanda, le Soudan, la Tanzanie et l'Ouganda, demandent un partage plus équitable.
La conclusion d'un accord-cadre ouvrirait la voie à l'établissement d'une commission permanente du bassin du Nil chargée de veiller à l'attribution des ressources en eau.