
Le président israélien doit désormais faire un choix (photo : Présidence israélienne)
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ISRAËL. Le délai supplémentaire de 48 heures accordé par le président Reuven Rivlin n'aura pas suffit à arracher un accord sur un gouvernement d'union face à la crise du coronavirus en Israël.
Les deux hommes forts Benyamin Nétanyahou (Likoud) et Benny Gantz (Parti Bleu Blanc) ont laissé passer l'échéance fixée au mercredi 15 avril 2020 à minuit pour s'entendre. Le mandat du numéro un de Bleu Blanc, qui avait été chargé de former un gouvernement, a donc expiré.
Il avait accepté de laisser le poste de Premier ministre à Benyamin Nétanyahou dans cette équipe qui devait rassembler une large coalition et de prendre, provisoirement et avec des voix du Likoud, la présidence du Parlement. Rejoignant les rangs du nouveau gouvernement, Benny Gantz aurait ensuite, au bout de dix-huit mois, succédé à son rival.
Le président de la République disposait alors de deux choix : provoquer une nouvelle élection législative, la quatrième en un an (avril 2019, septembre 2019 et mars 2020), ou confier à un nouveau député, recommandé par la Knesset, le soin de constituer un gouvernement. Jeudi 16 avril 2020 au matin, il a préféré cette seconde solution et a donné trois semaines au Parlement pour lui proposer un nom. Le candidat retenu devra alors s'atteler à former une équipe capable d'enfin être validée par la Knesset pour sortir son pays de l'impasse politique dans lequel il se trouve depuis plus d'un an. L'ombre d'une quatrième législative plane toujours...
Les deux hommes forts Benyamin Nétanyahou (Likoud) et Benny Gantz (Parti Bleu Blanc) ont laissé passer l'échéance fixée au mercredi 15 avril 2020 à minuit pour s'entendre. Le mandat du numéro un de Bleu Blanc, qui avait été chargé de former un gouvernement, a donc expiré.
Il avait accepté de laisser le poste de Premier ministre à Benyamin Nétanyahou dans cette équipe qui devait rassembler une large coalition et de prendre, provisoirement et avec des voix du Likoud, la présidence du Parlement. Rejoignant les rangs du nouveau gouvernement, Benny Gantz aurait ensuite, au bout de dix-huit mois, succédé à son rival.
Le président de la République disposait alors de deux choix : provoquer une nouvelle élection législative, la quatrième en un an (avril 2019, septembre 2019 et mars 2020), ou confier à un nouveau député, recommandé par la Knesset, le soin de constituer un gouvernement. Jeudi 16 avril 2020 au matin, il a préféré cette seconde solution et a donné trois semaines au Parlement pour lui proposer un nom. Le candidat retenu devra alors s'atteler à former une équipe capable d'enfin être validée par la Knesset pour sortir son pays de l'impasse politique dans lequel il se trouve depuis plus d'un an. L'ombre d'une quatrième législative plane toujours...