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ALGERIE/ITALIE. Dans un communiqué de presse publié mardi 17 avril 2018 , le groupe pétrolier italien ENI annonce la signature d'accords avec la compagnie publique algérienne Sonatrach, « visant à renforcer l'intégration entre les deux sociétés dans des activités conjointes dans le pays. Ceci sera réalisé grâce à des synergies importantes qui conduiront à des économies significatives et à une meilleure efficacité opérationnelle ».
Aucun chiffre précis n'a été donné, mais ENI prévoirait d'investir plusieurs milliards de dollars en Algérie dans les secteurs du gaz et du pétrole d'ici 2021, notamment dans l'offshore et dans l'exploration de couches profondes.
Les deux compagnies vont lancer un « ambitieux programme d'exploration et de développement dans le bassin de Berkine. Il conduira à la production de nouvelles réserves de gaz grâce à l'utilisation et à l'optimisation des infrastructures existantes ». La pose d'un gazoduc entre les deux unités de production de Lajmat Bir Roud et de Menzel Lejmat Est permettra d'augmenter la production quotidienne de gaz de 7 millions de m3.
Eni va également participer à la construction d'un laboratoire d'énergie renouvelable et d'une installation photovoltaïque à Bir Rebaa Nord, dans le sud algérien.
Aucun chiffre précis n'a été donné, mais ENI prévoirait d'investir plusieurs milliards de dollars en Algérie dans les secteurs du gaz et du pétrole d'ici 2021, notamment dans l'offshore et dans l'exploration de couches profondes.
Les deux compagnies vont lancer un « ambitieux programme d'exploration et de développement dans le bassin de Berkine. Il conduira à la production de nouvelles réserves de gaz grâce à l'utilisation et à l'optimisation des infrastructures existantes ». La pose d'un gazoduc entre les deux unités de production de Lajmat Bir Roud et de Menzel Lejmat Est permettra d'augmenter la production quotidienne de gaz de 7 millions de m3.
Eni va également participer à la construction d'un laboratoire d'énergie renouvelable et d'une installation photovoltaïque à Bir Rebaa Nord, dans le sud algérien.
Un acteur trés présent
Eni est présent en Algérie depuis 1981 et participe actuellement à 32 permis miniers avec une production d'environ 100 000 barils d'équivalent pétrole par jour. Le groupe Italien a investi en 2017 près de 600 M$ pour produire 11 milliards de mètres cubes de gaz.
Selon l'AFP, la « justice italienne se penche depuis plusieurs mois sur le versement présumé de 197 M€ de pots-de-vin en Algérie, entre 2007 et 2010, par le groupe italien et sa filiale Saipem. Ce versement aurait permis d'une part à Saipem d'obtenir des contrats d'un montant total de 8 milliards d'euros. Et d'autre part à son principal actionnaire, Eni, d'obtenir l'autorisation du ministre algérien de l’Énergie de l'époque, Chakib Khelil, pour acquérir les droits d'exploitation du gisement de gaz algérien de Menzel. Des amendes de 900 000 euros ont été requises le 26 février à Milan contre Eni et Saipem, et plus de six ans de prison contre l'ex-patron d'Eni, Paolo Scaroni, pour corruption internationale en Algérie ».
Selon l'AFP, la « justice italienne se penche depuis plusieurs mois sur le versement présumé de 197 M€ de pots-de-vin en Algérie, entre 2007 et 2010, par le groupe italien et sa filiale Saipem. Ce versement aurait permis d'une part à Saipem d'obtenir des contrats d'un montant total de 8 milliards d'euros. Et d'autre part à son principal actionnaire, Eni, d'obtenir l'autorisation du ministre algérien de l’Énergie de l'époque, Chakib Khelil, pour acquérir les droits d'exploitation du gisement de gaz algérien de Menzel. Des amendes de 900 000 euros ont été requises le 26 février à Milan contre Eni et Saipem, et plus de six ans de prison contre l'ex-patron d'Eni, Paolo Scaroni, pour corruption internationale en Algérie ».